Tracés, n° hors-série/2012

A quoi servent les sciences humaines (IV). Fin de partie
Arnaud FOSSIER,Edouard GARDELLA
Revue
Tracés
Editeur
ENS Editions
Date de publication
5 novembre 2012
Résumé
Après l'exploration de nombreux mondes sociaux faisant usage des sciences humaines (art contemporain, politiques publiques, actions associatives, institution judiciaire, entreprises), le cycle " À quoi servent les sciences humaines " se clôt sur une réflexion quant aux conditions de leur diffusion dans l'ensemble de la société.Comment les sciences humaines sont-elles enseignées et quels effets produit leur enseignement ? Ce hors-série revient sur l'élaboration complexe des programmes et des manuels scolaires, afin de mieux cerner les enjeux politiques associés au contrôle de leurs contenus. Les articles qui le composent examinent notamment l'articulation entre formation professionnelle, recherche en sciences humaines et pratiques d'enseignement. Mais c'est plus largemen ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
15.00 €
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ISSN 17630061
Date de première publication du titre 5 novembre 2012
ISBN 9782847883770
EAN-13 9782847883770
Référence 114249-46
Nombre de pages de contenu principal
Format 15 x 23 x 1.5 cm
Poids 402 g

AVANT-PROPOS
Arnaud Fossier et Édouard Gardella, " L'esprit d'enquête ".

LES SCIENCES HUMAINES DANS LES POLITIQUES EDUCATIVES

Marc Lenormand, " Introduction. Les sciences humaines enseignées " ;

Sylvain David, " Les programmes et les manuels de SES : retour sur la remise en cause d'un enseignement " ;

Emmanuel Buisson-Fenet, " Les nouveaux programmes de SES : une remise en cause historique ? " ;

Sophie Genelot et Guy Lapostolle, " Du bon usage des sciences humaines et sociales dans la formation des enseignants " ;

Bertrand Ravon, " Une tradition de l'alternative, entre recherche et professionnalité : l'exemple du master pro ANACIS " ;

Olivier Coquard, " L'histoire dans la classe préparatoire aux études supérieures : retour sur une expérience " ;

Joëlle Le Marec, " Partage et transmissions ordinaires dans les institutions du savoir " ;

Laurent Dartigues, " L'université populaire, un nouveau lieu de transmission des savoirs ? ".

MEDIAS ET SCIENCES HUMAINES

Samuel Hayat et Anton Perdoncin, " Introduction. Collaborations, diffusions, nouveaux formats " ;

Cyril Lemieux, " Penser autrement la place des sciences sociales dans les médias " ;

Marwan Mohammed, " De la sociologie et du documentaire : retour sur une expérience " ;

Séverine Liatard, " Quand la radio fabrique de l'histoire " ;

Marianne Pernoo, " Sciences humaines et bibliothèques : quel avenir ? " ;

Marin Dacos, " Vers des médias numériques en sciences humaines et sociales " ;

Erik Neveu, " "Nouveaux" journalismes d'enquête et sciences sociales ".

 

Après l'exploration de nombreux mondes sociaux faisant usage des sciences humaines (art contemporain, politiques publiques, actions associatives, institution judiciaire, entreprises), le cycle " À quoi servent les sciences humaines " se clôt sur une réflexion quant aux conditions de leur diffusion dans l'ensemble de la société.Comment les sciences humaines sont-elles enseignées et quels effets produit leur enseignement ? Ce hors-série revient sur l'élaboration complexe des programmes et des manuels scolaires, afin de mieux cerner les enjeux politiques associés au contrôle de leurs contenus. Les articles qui le composent examinent notamment l'articulation entre formation professionnelle, recherche en sciences humaines et pratiques d'enseignement. Mais c'est plus largement notre modèle éducatif qui, dans ce numéro, se voit éclairé d'un nouveau jour. De ces quelques témoignages sur l'école et l'université, ressortent finalement les difficultés que rencontrent les sciences humaines, pour maintenir et assumer leur vocation critique.Les enjeux de la transmission des sciences humaines se développent également sur la scène médiatique. La méfiance et l'incompréhension mutuelles, qui résument parfois la question des rapports entre chercheurs et journalistes, cèdent ici la place aux perspectives de coopération et d'enquêtes menées en commun. Certains journalistes s'appuient en effet sur les savoirs et les techniques des sciences humaines pour produire de l'information, tout comme certains chercheurs adoptent des formats adaptés aux logiques médiatiques afin de faire connaître leurs résultats au " grand public ". Dans ce hors-série, notre réflexion sur la place des sciences humaines dans l'espace public tient également compte des enjeux de la numérisation de ces savoirs et, plus largement, des conditions de leur accessibilité.En publiant ces deux journées d'étude, nous espérons donner une idée plus précise de l'" esprit d'enquête " qui, selon nous, caractérise les sciences humaines. Parce qu'elles nous invitent à nous décentrer de nous-mêmes et à explorer la diversité des univers sociaux, elles font reculer la suspicion généralisée, accroissent les capacités critiques des acteurs de notre société, et participent ainsi de la dynamique de nos démocraties.

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