Avant-propos. Rohmer à contre temps
Laurence Schifano
Le cinéma d'éric Rohmer ou la transcendance comme un jeu
Sylvie Robic
Les yeux d'hier
Des Contes des quatre saisons à L'Anglaise et le Duc : la chute dans la parole
Noël Herpe
éric Rohmer et son rapport à l'Histoire en particulier dans ses " tragédies de l'Histoire "
François Amy de la Bretèque
Des décors révolutionnés : le Pari(s) historique d'éric Rohmer
Marie-Laure Guetin
Labyrinthes
Rohmer l'urbain
Thomas Clerc
" Où qu'on aille, on est condamné à la province ". éric Rohmer et la conversation ordinaire
Charles Coustille
Forme filmique, labyrinthe urbain et temps circulaire dans le Signe du Lion
Nicolas Droin
Le Paris de Rohmer, de Saint-Germain-des-Prés à l'étoile. Naissance d'un regard
Jacqueline Vergnault-Scieux
Le classicisme, une question française ?
La fausse clarté des énoncés dans les Contes moraux
Jean-Albert Bron
éric Rohmer et " les choses telles qu'elles sont " : le cinéma en tant que forme moderne du classicisme
Giorgio De Vincenti
De formes musicales en formes de montage. De Mozart en Beethoven comme modèle théorique de l'histoire du montage
Térésa Faucon
L'Ami de mon amie : la filiation ontologique et la filiation classique
Sarah Leperchey
" Peut-être n'y a-t-il pas de roman? "…
Dramaturgies de l'épreuve : le cinéma de Rohmer sous l'éclairage marivaudien
Christophe Martin
Perceval, présence et mystère
Jean-Pierre Bordier
Conte et merveille dans Perceval le Gallois d'Éric Rohmer (1978)
Julia Nussbaumer
Rêve dans un jardin français : La Femme de l'aviateur et Blow Up
Marie Martin
Le goût de la beauté, l'art d'aimer
L'Astrée d'éric Rohmer à Honoré d'Urfe : une fable de la fidélité
Françoise Lavocat
Fables et figures de la mythologie classique dans l'?uvre de Rohmer
Jean-Loup Bourget
Constance des belles endormies. D'une érotographie rohmérienne
Ivan Herard
La perversion comme forme : à propos d'éric Rohmer
Francis Vanoye
Quelle contemporanéité singulière chercher chez Rohmer, dont l'œuvre théorique, télévisuelle et filmique dialogue ouvertement ou secrètement avec Chrétien de Troyes, Blaise Pascal et Honoré d'Urfé autant qu'avec Proust, Hitchcock, Antonioni, Godard et Ricardo Bofill ? à sa disparition en 2010, on a tout naturellement, en France et à l'étranger, salué en l'auteur de La Collectionneuse, de Ma nuit chez Maud, du Genou de Claire et de Pauline à la plage, le Marivaux ou le " moraliste du septième art ", le " Master of tact ", " le cinéaste littéraire par excellence ".Réunissant, autour d'une commune attraction, des spécialistes de la littérature française et du cinéma, ce Rohmer en perspectives propose d'aborder le cinéaste à travers le prisme d'une contemporanéité complexe et contradictoire où l'héritage humaniste et la quête de beauté, de vérité et d'ordre s'ouvrent, non sans ambiguïté, aux intrusions, empêchements, déséquilibres et désordres du vivant.Entre le celluloïd, le polaroïd et le marbre, se dessine ici le portrait de Rohmer en contemporain inactuel qui, du Signe du lion aux Amours d'Astrée et de Céladon, n'a cessé d'exposer le classicisme français aux rayons de la modernité et de l'historicité cinématographiques.