Tracés, n° hors-série/2011

A quoi servent les sciences humaines (III)
Arnaud FOSSIER,Edouard GARDELLA
Revue
Tracés
Date de publication
12 décembre 2011
Résumé
L'exploration des multiples usages des sciences humaines se poursuit dans ce troisième volume hors-série par l'abord de deux domaines très différents : l'art contemporain et les politiques économiques. Le lecteur est ainsi invité à voyager entre exposition et expertise. Comment les sciences humaines peuvent participer à la production artistique ? C'est cette hybridation originale que la première partie donne à voir, à partir de collaborations surprenantes entre un photographe et un théoricien littéraire, entre un plasticien et un sociologue, ou en revenant sur des projets d'exposition qui articulent productions scientifiques et création artistique. Ainsi le lecteur découvrira ce que font les sciences humaines au monde de l'art contemporain. En contrepoint, le second vol ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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ISSN 17630061
Date de première publication du titre 12 décembre 2011
ISBN 9782847883237
EAN-13 9782847883237
Référence 113623-46
Nombre de pages de contenu principal 270
Format 15 x 23 x 1.7 cm
Poids 436 g

AVANT-PROPOS
le comité de rédaction, " "À quoi servent les sciences humaines"  : un dialogue ";


ART CONTEMPORAIN ET SCIENCES HUMAINES : USAGES RECIPROQUES


Yaël Kreplak, Lucie Tangy et Barbara Turquier, " Introduction. Art contemporain et sciences humaines : création, médiation, exposition ";


Philippe Domergue et Éric Villagordo, " Au croisement des postures sociologique et artistique : la résidence d'artiste Processus/Découpe ";


Marc Pataut et Philippe Roussin , " Photographie, art documentaire ";

Christelle Alin et Céline Chazalviel, " Double Bind – Arrêtez d'essayer de me comprendre?! Retour sur une recherche collaborative ";


Yves Winkin, " Les sciences humaines aiment-elles l'art contemporain? ";


Yaël Kreplak, " Double Bind comme terrain de recherche : retour sur une approche conversationnaliste ";


Franck Leibovici et Valérie Pihet, " Pour une école des arts politiques? ";


Sarah Cordonnier, " Observer les usages des sciences humaines dans l'exposition d'art contemporain ";


David Gauthier, " Manier l'exercice de part et d'autre pour ne faire qu'un ";


LES ECONOMISTES AU POUVOIR


Clément Imbert et Éric Monnet, " Introduction. De quelques usages de la théorie économique dans la sphère publique ";


André Cartapanis, " La crise financière et la responsabilité des économistes ";


Pascal Le Merrer, " L'affirmation de l'économie comme discipline scientifique : une histoire française particulière ";


Philippe Zamora, " La méthode d'évaluation aléatoire : apports et limites ";


Cécile Campy, " Les Groupements de créateurs : un exemple de mise en place d'une évaluation aléatoire ";


Julien Dehornoy, " La politique des transports suit-elle les recommandations des économistes? ";


Yves Crozet, " Quelle interface entre recherche et décision publique?? Le cas des réformes dans le secteur ferroviaire ";


Thierry Fossier, " L'économiste au prétoire ";


David Spector, " L'économiste appelé à la barre : la régulation économique et juridique de la concurrence ";
 
François Bourguignon, " Le pouvoir des organisations internationales sur le développement : illusion ou réalité? ".

L'exploration des multiples usages des sciences humaines se poursuit dans ce troisième volume hors-série par l'abord de deux domaines très différents : l'art contemporain et les politiques économiques. Le lecteur est ainsi invité à voyager entre exposition et expertise. Comment les sciences humaines peuvent participer à la production artistique ? C'est cette hybridation originale que la première partie donne à voir, à partir de collaborations surprenantes entre un photographe et un théoricien littéraire, entre un plasticien et un sociologue, ou en revenant sur des projets d'exposition qui articulent productions scientifiques et création artistique. Ainsi le lecteur découvrira ce que font les sciences humaines au monde de l'art contemporain. En contrepoint, le second volet donne la parole aux producteurs et aux utilisateurs du savoir économique. Cette science, autant admirée que décriée, peut-elle être désignée comme responsable des maux de notre société ? Aucune réponse ne peut être donnée en dehors de contextes précis, dans lesquels des économistes collaborent avec des juges pour réguler la concurrence, des évaluations d'expérimentations politiques sont conduites, des savoirs théoriques cherchent à orienter la politique publique des transports. C'est enfin à l'échelle internationale que l'ancien vice-président de la Banque mondiale, François Bourguignon, pose ces questions en clôture de numéro.Face à une telle diversité d'usages et à leurs enjeux politiques, aucune position univoque ne peut être tenue. C'est par cette pluralité des positions, mises en dialogue, que le comité de rédaction propose d'entrer dans cette nouvelle investigation.

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