Les politiques éducatives (les réformes des dispositifs et des curricula, les propositions méthodologiques) ne cachent pas leur inspiration néo-libérale. L'école et l'université sont désormais sommées d'intérioriser les valeurs du marché, de sorte que l'entreprise peut apparaître aujourd'hui (après la religion et l'État) comme une source nouvelle de valeurs éducatives. L'idéologie néo-libérale semble porteuse d'un bon sens difficilement critiquable et sans alternatives possibles.Comment refuser une saine gestion, une évaluation au mérite? Peut-on ignorer la relation formation emploi? Peut-on vouloir enseigner des savoirs parfaitement inutiles? Par quelles ruptures historiques (idéologiques, politiques, économiques) en sommes-nous arrivés là? De quelles ambiguïtés les no ...
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Ire partie – Questions d'école Alain Trouvé – Chapitre Ier : L'enquête PISA, un simple outil de comparaison et d'évaluation ? André Pachod – Chapitre II : L'école en contexte néo-libéral : accord et/ou résistance ? Eirick Prairat – Chapitre III : L'art d'enseigner et la nouvelle donne sociétale.
IIe partie – Lectures Jean-Marc Lamarre – Chapitre IV : Néo-libéralisme, démocratie et éducation : Dewey vs Lippmann ; Alain-Patrick Olivier – Chapitre V : La théorie de la reconnaissance : un modèle critique pour l'éducation ? Michel Fabre – Chapitre VI : Généalogie de l'éthos néo-libéral : perspectives foucaldiennes.
IIIe partie – Diagnostics et perspectives Christiane Gohier – Chapitre VII : Néo-libéralisme et éducation : quel(s) savoir(s) pour quel(s) pouvoir(s) ? Une question de valeurs ? Didier Moreau – Chapitre VIII : Vie et éducation : les valeurs de la sécession ; Marie-Louise Martinez – Chapitre IX : Désordre ou différenciation des ordres de valeur : la confusion hyper-libérale au risque de l'éducation.
Bibliographie
Les politiques éducatives (les réformes des dispositifs et des curricula, les propositions méthodologiques) ne cachent pas leur inspiration néo-libérale. L'école et l'université sont désormais sommées d'intérioriser les valeurs du marché, de sorte que l'entreprise peut apparaître aujourd'hui (après la religion et l'État) comme une source nouvelle de valeurs éducatives. L'idéologie néo-libérale semble porteuse d'un bon sens difficilement critiquable et sans alternatives possibles.Comment refuser une saine gestion, une évaluation au mérite? Peut-on ignorer la relation formation emploi? Peut-on vouloir enseigner des savoirs parfaitement inutiles? Par quelles ruptures historiques (idéologiques, politiques, économiques) en sommes-nous arrivés là? De quelles ambiguïtés les nouvelles orientations pédagogiques sont-elles porteuses? Le néo-libéralisme dessine-t-il un monde unidimensionnel ou permet-il au contraire une multiplicité de jeux de langages dans un monde ouvert? Quelles pourraient être les conditions d'une posture critique qui ne soit ni nostalgique ni utopique?Autant de questions auxquelles cet ouvrage tente d'apporter des réponses.