Ratifiée non sans mal par la Suisse, la "convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant" (1989) bouleverse, pour autant qu'on y prenne garde, les représentations traditionnelles de l'enfance. Jusque-là, l'enfant était considéré comme un objet de droit, bénéficiant à ce titre d'un certain nombre de protections formelles. La convention le définit comme un sujet de droit, lui conférant désormais un statut juridique qui le désigne apte à l'autodétermination et lui octroie la compétence de donner son avis. En examinant de près la question des droits accordés à l'enfance, l'ouvrage montre — sans entrer dans la polémique sur l'enfant roi ou sur l'enfant tyran — qu'il est difficile de savoir de quoi on parle dès lors qu'on invoque les droits de l'enfant.
Ratifiée non sans mal par la Suisse, la "convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant" (1989) bouleverse, pour autant qu'on y prenne garde, les représentations traditionnelles de l'enfance. Jusque-là, l'enfant était considéré comme un objet de droit, bénéficiant à ce titre d'un certain nombre de protections formelles. La convention le définit comme un sujet de droit, lui conférant désormais un statut juridique qui le désigne apte à l'autodétermination et lui octroie la compétence de donner son avis. En examinant de près la question des droits accordés à l'enfance, l'ouvrage montre — sans entrer dans la polémique sur l'enfant roi ou sur l'enfant tyran — qu'il est difficile de savoir de quoi on parle dès lors qu'on invoque les droits de l'enfant.