Dans les dernières semaines de l'hiver 1775, Bernardin de Saint-Pierre, accablé de soucis, quitte Paris et prend la direction de sa Normandie natale : les boucles de la Seine, Rouen, le pays de Caux, Dieppe, Pont-Audemer, Lisieux, Livarot, l'abbaye de La Trappe. Le journal de voyage qu'il rédige à cette occasion est ici publié intégralement pour la première fois. Sensible à toutes les misères qu'il découvre en chemin ou à l'auberge, Bernardin de Saint-Pierre laisse un témoignage original et sincère sur la Normandie, essentiellement rurale, de la fin du XVIIIe siècle. Ce voyage qu'il fait surtout à pied, mais parfois en bateau ou à cheval, traduit aussi un intérêt véritablement encyclopédique, et expose des idées visionnaires dans nombre de domaines.
Résolution de voyager pour conserver quelque chose de naturel Du jeudi 2 mars 1775 Du vendredi 3 Samedi et dimanche 4 et 5 Dimanche 12 Du mercredi 15 Du jeudi 16 Du vendredi 17 Du samedi 18 Du dimanche 19 Du lundi 20 Équinoxe du mardi 21 Du mercredi 22 Du jeudi 23 Ivoirerie. Du vendredi 24 Du samedi 25 Du lundi 27 Du mardi 28 mars 1775 Du mercredi 29 Du mercredi Du vendredi 31 Le samedi 1er avril Du dimanche 2 avril Du mardi 4 Du mercredi 5 Du jeudi 6 Du vendredi 7 Du vendredi et samedi 7 et 8 Dimanche 9. Pâques fleuries Lundi 10 Le mardi 11 Du mercredi 12 Du jeudi 13 Du vendredi 14 Du jeudi Du vendredi 21 Samedi 22 après-midi Du lundi 24 Du mardi 25 Du mercredi 26 Du mercredi 26 Du jeudi 27. Rencontre Du vendredi 28 Du samedi 29 Du dimanche 30 Du lundi 1er mai Du mardi 2 mai Du mercredi 3 mai Du jeudi 4 mai Du vendredi 5 mai 1775 Du samedi 6 mai
Notes sur le texte
Dans les dernières semaines de l'hiver 1775, Bernardin de Saint-Pierre, accablé de soucis, quitte Paris et prend la direction de sa Normandie natale : les boucles de la Seine, Rouen, le pays de Caux, Dieppe, Pont-Audemer, Lisieux, Livarot, l'abbaye de La Trappe. Le journal de voyage qu'il rédige à cette occasion est ici publié intégralement pour la première fois. Sensible à toutes les misères qu'il découvre en chemin ou à l'auberge, Bernardin de Saint-Pierre laisse un témoignage original et sincère sur la Normandie, essentiellement rurale, de la fin du XVIIIe siècle. Ce voyage qu'il fait surtout à pied, mais parfois en bateau ou à cheval, traduit aussi un intérêt véritablement encyclopédique, et expose des idées visionnaires dans nombre de domaines.