Préface de l'éditeur
–·J'ai vécu de bien mauvais moments
–·Surveiller mais quoi?
–·Juste capable de m'en réjouir
–·Le Riau de Corcelles
–·Me voilà seul sur le pont
–·Vendredi à Naples
–·Faire un livre
–·J'entends de loin la musique de leur pays
–·Laver cette coulée de boue
–·Sous les draps les reins
–·On sort pour la première fois
–·Le fil ténu qui me fait tenir debout
–·C'est en 1994
–·M'égare sur les hauts de Morges
–·À égale distance les uns des autres
–·Lacer ses chaussures
–·Une dernière clope mercredi
–·Sésame
–·Revenir là où l'on n'en a pas fini d'aller
–·Quitter le giron
–·Le garçon s'est fait piquer
–·Je n'irai pas à Lourdes
–·Colères
–·Initiation à l'art du porte-à-faux
–·Enfant on le disait bagarreur
–·En haut la côte
–·Quelques rires encore puis plus rien
–·Longue liste des merveilles
–·Prés-de-Vidy
–·L'enfant tire délicatement les rideaux
–·Ne jamais tourner le dos au progrès
–·Friedrich Heinze de Rendsburg
–·Elles se promènent, retraitées bientôt
–·Boules à neige
–·Le bruit de la pluie bien serrée qui pianote
–·Si je suis couché aujourd'hui à midi
–·On a failli l'écraser ce matin
–·Journée sans
–·Tous ceux de Chez Progel
–·Amiraux-chefs d'îles mystérieuses
–·Post tenebras lux mercredi
–·Sous le jardin d'Éden lundi
–·À la fin des journées du milieu de l'été
–·Dégel
–·Jean-Rémy
–·Les chemins de la connaissance
–·S'il y a souvent place pour deux
–·L'apiculteur a déposé deux ruches
–·Deuxième poussée du printemps
–·Ils régnaient sans ostentation
–·On s'y trouve engagé à demi
–·Ce ne sont pas les livres que je regretterai
–·Jean-Daniel, Javier ou Élisabeth
–·Une VGS couplée à un ampli Jim Marshall de 15 watts
–·À l'abri
–·Épuisement
–·L'intelligence
–·À l'ombre du tilleul
–·En revenant cette nuit de la fête
–·Des échelles sans personne
–·Aurait-il pu en être autrement?
–·Le chemin des Meilleries
–·Cette route sur la carte il n'y avait rien au-delà
–·D'une traite
–·Bilan
–·Il y a des jours
–·Un trou au vilebrequin dans le tohu-bohu
–·C'était en rentrant un printemps
·Le souffle de l'imprévu
à la marge des marges, postface de François Bon
"Sans le trait assuré des ornières, sans les lisières dont je me suis servi comme d'une main courante, sans l'éclat des cloches qui rameutent au loin les fidèles, le cri du coq, sans les tessons qui battent la mesure, sans les brins d'herbe et les épis de blé qui habillent la terre, l'odeur du bois qui brûle, sans la grange aux portes entrouvertes, sans les regrets qui exaucent, serais-je demeuré vivant?Je tremble toutefois de ne jamais parvenir au repos, de ne me satisfaire ni du soleil ni de l'ombre, de ne pouvoir retenir le fugace, je tremble lorsque le chemin disparaît derrière la crête, je tremble de rien, je tremble de tout, je suis sur la bonne voie, errant sur un chemin qui n'a ni commencement ni fin." Avec une postface de François Bon.Jean Prod'hom tient un blog depuis plusieurs années, www.lesmarges.net, sur lequel il publie chaque jour un billet. Ce livre, enrichi des photographies de l'auteur, est constitué de ces billets qui portent un regard poétique et vagabond sur le quotidien. Des textes détonnant à la manière des orages d'été – électriques.