À paraître

Victimes oubliées et violence d'État en Colombie

Le scandale des Faux positifs (2002-2008)
Guylaine ROUJOL PEREZ
Résumé
En septembre 2008 éclate en Colombie une affaire connue sous le nom de "Faux positifs": une vingtaine de jeunes hommes issus de Soacha, banlieue pauvre de Bogota, ont été attirés par la ruse dans le nord-est du pays, pour être tués par l'armée et présentés comme des combattants de groupes armés illégaux. Cette affaire a mis au jour un scandale d'ampleur nationale, celui de l'assassinat d'au moins 6402 civils par l'armée dans le cadre de la politique de Sécurité démocratique du président d'alors, Álvaro Uribe Vélez (2002-2010).La lutte pour la vérité et la justice entreprise par les familles de victimes a permis de rendre visible ce phénomène, alors que des pressions négationnistes s'exerçaient pour en remettre en cause l'existence, puis l'ampleur. L'ouverture du troisiè ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 22 mai 2025
ISBN 9782371541894
EAN-13 9782371541894
Référence 127815-12
Nombre de pages de contenu principal 204
Format 13 x 20 x 1.5 cm
Poids 250 g

Introduction

Chapitre 1. Que sont les "Faux positifs" ?

Chapitre 2. Les perspectives de justice pour les victimes

Chapitre 3. Les militaires victimes des exécutions extrajudiciaires

Conclusion

Bibliographie

En septembre 2008 éclate en Colombie une affaire connue sous le nom de "Faux positifs": une vingtaine de jeunes hommes issus de Soacha, banlieue pauvre de Bogota, ont été attirés par la ruse dans le nord-est du pays, pour être tués par l'armée et présentés comme des combattants de groupes armés illégaux. Cette affaire a mis au jour un scandale d'ampleur nationale, celui de l'assassinat d'au moins 6402 civils par l'armée dans le cadre de la politique de Sécurité démocratique du président d'alors, Álvaro Uribe Vélez (2002-2010).La lutte pour la vérité et la justice entreprise par les familles de victimes a permis de rendre visible ce phénomène, alors que des pressions négationnistes s'exerçaient pour en remettre en cause l'existence, puis l'ampleur. L'ouverture du troisième volet de la Justice spéciale pour la paix (JEP), consacré aux "crimes et aux disparitions forcées de personnes présentées comme mortes au combat par des agents de l'État", a donné la parole tant aux victimes qu'aux responsables de ces crimes lors d'audiences publiques.Un aspect passé sous silence est le sort des militaires qui se sont opposés à une politique du chiffre assortie de récompenses qui a mené à enfreindre les règles de la guerre et la doctrine de respect des droits humains de l'armée, débouchant sur ces crimes contre l'humanité. Cette enquête dévoile un modus operandi s'exerçant de la même façon sur les civils et sur les militaires qui ont tenté de freiner ou de dénoncer ces atteintes aux droits humains.

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