Inachevé et posthume, ce recueil en prose paru en 1869 est l'emblème de la modernité. La nouveauté de sa forme surprend par ses ruptures, du poème au conte, du discours à la fiction. Entre lyrisme et cynisme, sarcasme et mélancolie, il dessine la figure de l'artiste en promeneur solitaire de la métropole industrielle, baignant dans un univers hostile à l'idéal. C'est dans le renversement de cet exil que la littérature puise sa force de résistance. S'invente une poétique ou le prosaïque, la rêverie et l'ironie font pièce a la misère, la médiocrité ou la folie, dans le heurt d'images urbaines traversées par l'angoisse du Mal. Esquisses, scènes fugitives, ekphraseis contemporaines, promeuvent la poésie insolente d'un bizarre crépusculaire, au miroir d'un spleen dont l'inte ...
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FORMAT
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Chapitre premier – Inventer du nouveau Le recueil du dernier Baudelaire. Hésitations. Variations. Rhapsodies ; Le laboratoire d'une forme en devenir ; Expériences de prose. Nouvelles, essais, traductions ; Le beau bizarre. L'hétérogène et le fugitif.
Chapitre 2 – Une poétique duelle Le Spleen de Paris vs Les Fleurs du Mal ; Les duplicités de la Préface ; " Un livre sans queue ni tête " ; Des ekphraseis imaginaires. Réalisme et fantastique. Symboles et allégories ; " Essais de poésie lyrique en prose ". Lyrisme et anti-lyrisme.
Chapitre 3 – La poésie à l'épreuve de la prose du monde " Horrible vie ! Horrible ville ! " ; La tentation de l'ailleurs. Drogue et folie ; " Un bain de multitude " ; Femmes, filles et fantômes ; L'artiste et ses ersatz.
Chapitre 4 – Une œuvre crépusculaire Le Mal et la Beauté ; La prière et le blasphème ; Ironie et tragédie ; Misanthropie et mélancolie ; Anywhere out of Poetry.
Conclusion
Anthologie critique
Bibliographie
Inachevé et posthume, ce recueil en prose paru en 1869 est l'emblème de la modernité. La nouveauté de sa forme surprend par ses ruptures, du poème au conte, du discours à la fiction. Entre lyrisme et cynisme, sarcasme et mélancolie, il dessine la figure de l'artiste en promeneur solitaire de la métropole industrielle, baignant dans un univers hostile à l'idéal. C'est dans le renversement de cet exil que la littérature puise sa force de résistance. S'invente une poétique ou le prosaïque, la rêverie et l'ironie font pièce a la misère, la médiocrité ou la folie, dans le heurt d'images urbaines traversées par l'angoisse du Mal. Esquisses, scènes fugitives, ekphraseis contemporaines, promeuvent la poésie insolente d'un bizarre crépusculaire, au miroir d'un spleen dont l'intensité déchirante fait signe jusqu'à nous.