Érasme, surnommé le "prince des humanistes", était un des plus grand succès de librairie de son temps. Franck Hieronymus a estimé que les œuvres d'Érasme ont bénéficié, avant la mort de l'écrivain en 1536, d'environ 1260 impressions ou réimpressions. Ce chiffre peut nous donner une idée de la présence de l'humaniste hollandais dans le paysage éditorial du début du 16e siècle. La question centrale du livre est de savoir ce que l'humaniste pensait de l'imprimerie et comment il a évalué et valorisé le pouvoir de ce moyen de communication. Considère-t-il comme Rabelais dans son Pantagruel que c'est une invention divine, favorisant considérablement la cause des bonnes lettres et de l'humanisme ? Ou, à l'inverse, comme une technique au pouvoir dangereux, qu'il s'agit de contr ...
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Érasme, surnommé le "prince des humanistes", était un des plus grand succès de librairie de son temps. Franck Hieronymus a estimé que les œuvres d'Érasme ont bénéficié, avant la mort de l'écrivain en 1536, d'environ 1260 impressions ou réimpressions. Ce chiffre peut nous donner une idée de la présence de l'humaniste hollandais dans le paysage éditorial du début du 16e siècle. La question centrale du livre est de savoir ce que l'humaniste pensait de l'imprimerie et comment il a évalué et valorisé le pouvoir de ce moyen de communication. Considère-t-il comme Rabelais dans son Pantagruel que c'est une invention divine, favorisant considérablement la cause des bonnes lettres et de l'humanisme ? Ou, à l'inverse, comme une technique au pouvoir dangereux, qu'il s'agit de contrôler soigneusement ?