Ce livre fait le pari de l'intelligence de la bande dessinée. Une intelligence profondément subversive.Intelligence cognitive, puisqu'elle sait fort bien se théoriser elle-même. L'analyste n'ayant plus, alors, qu'à se mettre modestement à son écoute. Première subversion.Intelligence sémiotique, ensuite, puisque tout est donné à voir à travers le dessin en bande dessinée (y compris son dispositif et même l'invisible) et que le décor et les corps jouent un rôle considérable dans la construction du récit. Deuxième subversion.Intelligence médiatique, enfin, puisque la BD transforme son lecteur en témoin et que ses formes sémiotiques s'inventent à travers différents supports qu'elle sait tout aussi bien mettre à son service, nouant alors histoire et théorie. Troisième subver ...
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Préface. Le faire & le dire – Une pratique subversive du " neuvième art ", par Emmanuël Souchier
Introduction générale. De l'intelligence communicationnelle de la bande dessinée ou les trois subversions
Partie I. Première subversion : de l'intelligence cognitive de la bande dessinée Introduction Chapitre I. La pensée-BD de la bande dessinée, de l'intelligence de la bande dessinée par la bande dessinée Chapitre II. De la matérialité subversive de la bande dessinée, sur la triple subversion de la page, de la perspective et du schéma actantiel par la bande dessinée Conclusion
Partie II. Deuxième subversion : de l'intelligence sémiotique de la bande dessinée Introduction Chapitre III. Du décor actant à l'actant graphique (1) : théories Chapitre IV. Du décor actant à l'actant graphique (2) : pratiques Conclusion
Partie III. Troisième subversion : de l'intelligence médiatique de la bande dessinée Introduction Chapitre V. De la subversion du récit et du lecteur Chapitre VI. De la subversion des supports (presse, livre, numérique) Conclusion
Conclusion générale
Bibliographie
Index des noms et des notions
Liste des illustrations
Table des matières
Ce livre fait le pari de l'intelligence de la bande dessinée. Une intelligence profondément subversive.Intelligence cognitive, puisqu'elle sait fort bien se théoriser elle-même. L'analyste n'ayant plus, alors, qu'à se mettre modestement à son écoute. Première subversion.Intelligence sémiotique, ensuite, puisque tout est donné à voir à travers le dessin en bande dessinée (y compris son dispositif et même l'invisible) et que le décor et les corps jouent un rôle considérable dans la construction du récit. Deuxième subversion.Intelligence médiatique, enfin, puisque la BD transforme son lecteur en témoin et que ses formes sémiotiques s'inventent à travers différents supports qu'elle sait tout aussi bien mettre à son service, nouant alors histoire et théorie. Troisième subversion.La bande dessinée constitue ainsi une forme singulière d'intelligence narrative graphique et un appareil, dans la conception de Jean-Louis Déotte, profondément subversif.Pascal Robert est professeur des universités à l'Enssib où il anime le séminaire " La bande dessinée en questions ". Il a dirigé Bande dessinée et numérique (CNRS Éditions, 2016) et publié De l'incommunication au miroir de la bande dessinée (Presses universitaires Blaise Pascal, 2017), ainsi que de nombreux articles sur l'image et sur la théorie des technologies intellectuelles.