L'auteur revisite Trieste, où il a vécu durant toute son enfance, ville qui pendant des siècles fut habsbourgeoise, avant de devenir italienne à la fin de la Grande Guerre. Trait d'union entre la Mitteleuropa et la Méditerranée, Trieste a connu une histoire tragique, mais depuis la chute du Rideau de fer elle s'ouvre à ses voisins et peut prétendre rejouer un rôle en tant que port central en Europe. L'auteur s'attarde sur la littérature triestine, sur le culte que les Triestins vouent à la mer et au café, mais aussi sur le rôle géopolitique de Trieste dans la nouvelle configuration européenne.

L'année 2015 a marqué une césure en Europe. Les guerres en Syrie et en Irak ont entraîné une forte augmentation de l'immigration vers certains États européens – durant une courte période, l'Allemagne, à elle seule, a accueilli plus d'un million de demandeurs d'asile. Au-delà de l'accueil humanitaire immédiat, ces mouvements migratoires ont provoqué des débats virulents dans tous les États membres de l'Union européenne (UE), tout en contribuant à l'essor des populismes et à la montée des extrêmes. En même temps, ils ont entraîné des élans de solidarité inédits; dans de nombreux pays, la société civile s'est investie auprès des réfugiés pour leur garantir les moyens de vivre dignement, mais aussi d'accéder à l'éducation et à l'emploi.Le constat s'impose: plus que jamais, l'Europe doit apprendre à vivre avec l'immigration, qu'elle concerne des réfugiés fuyant des conflits, au Proche-Orient ou en Afrique, aujourd'hui dans le cadre de la guerre en Ukraine, ou des migrants cherchant à échapper à la misère ou à la famine. Face à un phénomène durable, l'Union doit (re)trouver un esprit de cohésion et élaborer une politique migratoire commune. Le défi est historique. Dans un tel contexte, cet ouvrage analyse la politique d'immigration et d'intégration de la France et de l'Allemagne, dans la mesure où ces deux pays sont au cœur de la construction européenne. Il étudie également les réactions à la crise migratoire dans d'autres États de l'UE et, pour finir, la coopération franco-allemande et européenne sur les enjeux migratoires.

Alors que les citoyens des États membres de l'Union européenne (UE) sont à nouveau appelés à choisir leurs députés européens au printemps 2019, cet ouvrage interroge la signification et la pertinence d'un concept fréquemment mobilisé dans les débats politiques et académiques européens: L'Europe puissance.Tensions avec la Russie, interrogations sur les relations transatlantiques et l'autonomie stratégique européenne à l'heure de l'administration Trump, incertitudes sur l'aptitude de l'UE à défendre ses intérêts et sa propre vision d'un monde multilatéral à travers des enjeux comme le multilatéralisme et le nucléaire iranien, questionnements permanents sur le rôle d'une UE éventuellement amputée du Royaume-Uni dans le vaste monde, ont renouvelé des débats plus anciens.Pourquoi et comment parle-t-on parler d'Europe puissance alors que nombreux sont les sujets sur lesquels l'UE peine à faire entendre sa voix? Comment rendre compte malgré tout de l'action et du rôle réels que jour l'Union sur la scène internationale? En saisissant le concept d'Europe puissance comme un fragment de discours politique et médiatique mais aussi comme un objet universitaire étonnant, cet ouvrage étudie les liens complexes et parfois contradictoires entre la construction européenne et la puissance, invitant à repenser l'une et l'autre dans le monde incertain d'aujourd'hui. Au final, le concept d'Europe puissance apparaît comme un concept malléable dans le champ académique, et comme mythe utile de la construction européenne en tant que fragment de discours politique et médiatique, ne décrivant pas une réalité (l'UE telle qu'elle existe), mais un horizon, un idéal vers lequel la construction européenne pourrait tendre selon ses partisans.

Egon Bahr est sans contredit l'une des figures marquantes de la politique étrangère allemande d'après-guerre. Généralement considéré comme "l'architecte" de la politique à l'Est (Ostpolitik) de la République fédérale d'Allemagne, Bahr joue un rôle de premier plan dans la normalisation des relations entre Bonn et le bloc soviètique, et contribue ainsi à transformer la dynamique de la guerre froide en Europe.

En janvier 2013, la France et l'Allemagne vont célébrer le cinquantième anniversaire du Traité de l'Élysée, signé par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer en janvier 1963. Cet anniversaire va mobiliser l'ensemble de la classe politique française et allemande, ainsi que les media des deux pays. Il s'agit donc de l'occasion de faire un bilan et de s'interroger sur les acquis de ce partenariat et de mener une réflexion approfondie sur l'état des relations entre nos deux pays et leur rôle au sein de l'Union européenne.L'ouvrage de Gilbert Ziebura met en exergue les réussites, mais aussi les échecs de la coopération franco-allemande en matière de construction européenne et de politique de sécurité et de défense (européenne et transatlantique) et de politique économique et monétaire. Couvrant la période 1945-1992, cet ouvrage est donc parfaitement complémentaire à celui dirigé parallèlement par Hans Stark dans cette même collection.

En janvier 2013, la France et l'Allemagne vont célébrer le cinquantième anniversaire du Traité de l'Élysée, signé par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer en janvier 1963. Cet anniversaire va mobiliser l'ensemble de la classe politique française et allemande, ainsi que les media des deux pays. Il s'agit donc de l'occasion de s'interroger sur les acquis de ce partenariat et de mener une réflexion approfondie sur l'état des relations entre nos deux pays et leur rôle au sein de l'Union européenne. Les auteurs de cet ouvrage, des experts renommés, dressent un bilan des deux dernières décennies (depuis la fin de la guerre froide) et reviennent en détail sur un grand nombre de sujets qui posent des problèmes en franco-allemands afin de dégager des pistes de réflexion communes : la réforme des institutions européennes, la montée de l'euroscepticisme, l'élargissement à l'Est, la coopération en matière de défense, la crise de l'euro, la crise économique, les défis de la globalisation, le nucléaire civile, les relations socioculturelles et la " perception de l'Autre ", sont donc les thèmes analysés sous un angle systématique franco-allemand.

L'Europe possède-t-elle un modèle social spécifique ? La question déjà brûlante en France au moment des choix décisifs de 1992 et 2005 revêt une importance cruciale pour l'ensemble du continent en temps de crise financière et budgétaire.La politique sociale est-elle un luxe coûteux ou une politique publique indispensable à la justice sociale, à la cohésion et à l'efficacité économique ?Le présent ouvrage analyse les façons dont la question est perçue au sein de l'Union depuis 2000. Il est structuré autour d'études des cas nationaux de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne, qui sont représentatifs de différents modèles, d'analyses thématiques ou de comparaisons bilatérales, ainsi le dossier des retraites et celui des politiques d'intégration.La question du travail, élément fondamental de l'identité et de la structuration sociales est au coeur de la démarche.

La période qui suit l'adoption du traité de Lisbonne est propice à l'élaboration de nouveaux projets européens: le débat sur les institutions est clos, les Européens peuvent désormais se concentrer sur les contenus. Dans ce contexte, comment la France et l'Allemagne voient-elles l'état actuel et l'avenir de l'Union européenne? Dans quelle mesure, et avec quels instruments, souhaitent-elles poursuivre le processus qu'elles-mêmes ont initié?Afin d'étudier les propositions que les deux pays sont susceptibles d'avancer en commun, ce livre analyse leurs positions sur l'intégration et leurs réponses pour surmonter les crises européennes. Il se concentre sur la structure des débats publics dans chacun des deux pays, mais aussi bien sûr sur la discussion franco-allemande en tant que telle. Pour cela, toutes les contributions s'appuient sur une série d'entretiens menés avec des acteurs politiques et administratifs de part et d'autre du Rhin.On privilégie ici trois questionnements, qui correspondent aux trois parties de l'ouvrage: Quelle finalité pour l'intégration? Quelles politiques pour l'Union, notamment en matière d'économie, de sécurité et de défense ainsi que d'énergie? Et quels discours, y compris critiques, sur l'Europe? Afin de renforcer la dimension comparative de l'analyse, chacune des contributions a été rédigée par un binôme franco-allemand.

Cet ouvrage apporte une riche contribution au débat sur la " République de Berlin " vingt ans après la chute du Mur et la fin de la guerre froide. Tout en effectuant un bilan et en traçant des perspectives d'avenir, il aborde les défis politiques et diplomatiques qui attendent l'Allemagne unifiée en ce début du XXIe/siècle, ainsi que les enjeux économiques et sociaux de l'unification intérieure.Les auteurs intègrent la dimension européenne et internationale de la chute du Mur en évaluant la place de l'Allemagne unifiée en Europe et dans le monde. Ils analysent aussi l'état de sa politique intérieure.Associant des textes à caractère scientifique à des essais et des témoignages (notamment celui du dernier Ministre des Affaires étrangères de la RDA), ce livre est un outil indispensable pour comprendre l'Allemagne et les Allemands d'aujourd'hui et il passionnera un large public.

Le dictionnaire des relations franco-allemandes est le fruit du travail d'une équipe pluridisciplinaire de jeunes chercheurs et professionnels du franco-allemand qui, lors de leurs séjours scolaires, universitaires et professionnels en France et en Allemagne, ont constaté l'absence d'un ouvrage de référence qui propose un aperçu synthétique des facettes multiples des relations franco-allemandes. Organisé en 90 notices de taille variable, l'ouvrage aborde notamment :- l'histoire et la mémoire des relations franco-allemandes (Révolution française, mouvement national, Grande guerre, Briand-Stresemann, Résistance, collaboration, etc.) ;- les formes de coopération institutionnalisées (Traité de l'Élysée, OFAJ, "moteur franco-allemand", etc.) ;- le réseau dense d'initiatives issues de la société civile (pacifistes, fondations, jumelages, etc.) ;- les échanges culturels (intellectuels, cinéma, etc.) ;- les relations économiques (investissements, commerce, EADS, marché du travail, etc.) ;- les acteurs (Heinrich Heine, Paul Celan, couples franco-allemands, etc.).Une attention toute particulière est portée aux mutations de la relation et de la perception réciproque des Français et des Allemands (ennemi héréditaire, stéréotypes, réconciliation) ainsi qu'aux sources persistantes de divergences et de malentendus (traduction, politique énergétique, Euro). Les notices sont complétées par des indications bibliographiques permettant d'approfondir ses connaissances et par un système de renvois thématiques. Un registre alphabétique permet enfin de faire une recherche par nom propre, traité ou mot-clé et de se repérer rapidement dans le dictionnaire.La forme et l'envergure du dictionnaire ont été conçues pour un public large qui dépasse largement le cercle des scientifiques et des personnes bilingues. Les auteurs ont travaillé dans un souci de clarté, de synthèse et de vulgarisation, afin de rendre le dictionnaire accessible à toute personne intéressée par le sujet pour des raisons personnelles ou professionnelles, et notamment aux lycéens et étudiants qui apprennent l'allemand.