Découvrez notre sélection de Noël !

Le compte à rebours est lancé : nous approchons des fêtes de fin d'année. Pour l'occasion, voici notre sélection d'ouvrages, à offrir ou à s'offrir.
Joyeux Noël à tous !
 


La FMSH comme chaque fin d'année, va fermer ses portes pendant quelques jours, entre le 25 décembre et le 04 janvier 2026 inclus.

Par conséquent, les commandes réceptionnées jusqu'au 22 décembre inclus seront traitées avant les fêtes.  Les commandes réceptionnées à partir du 23 décembre seront traitées à partir du 5 janvier 2026.

Nous vous souhaitons de très bonnes fêtes de fin d'année et une très belle année 2026 !


 

Contes

 

Le Cas Blanche-Neige, Pascale Auraix-Jonchière (Presses universitaires Blaise-Pascal)

Les contes littéraires sont un médium idéal de transfert des représentations sociales au cours du temps. C'est pourquoi il convient de les envisager au fil de leurs transformations, induites par des mutations sociohistoriques. Qu'ils s'adressent aux enfants, aux adultes, ou qu'ils mettent en œuvre une double adresse, ils relatent l'histoire de personnages sans cesse confrontés au regard de l'autre et aux prises avec les mécanismes sociaux. La légitimité d'une telle approche est proportionnelle à leur persistance à travers le temps et à leurs pouvoirs de métamorphose. Le conte des frères Grimm, Blanche-Neige, fait partie de ces textes aux relectures pléthoriques, dont l'omniprésence ne saurait être dissociée d'un éclairage socioculturel déterminant. Or le personnage de Blanche-Neige, image de relative passivité, prend désormais la parole et gagne en visibilité sur l'échiquier social. Les canevas amoureux, familiaux et générationnels que le conte semblait avoir fixés, s'en trouvent renversés, ce qui est significatif des mutations du statut des femmes et de leur prise en compte dans nos sociétés contemporaines. Confrontée à l'infanticide comme au féminicide, celle qui est devenue l'héroïne de nombreuses œuvres littéraires, iconographiques ou cinématographiques se trouve désormais au cœur de la réflexion sur la place du féminin.

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Les Voix des contes, de Cyrille François (Presses universitaires Blaise-Pascal)

Les contes de Perrault, des frères Grimm, et d'Andersen sont parmi les plus connus du genre, mais leur rapprochement masque parfois le fait qu'ils n'ont pas été écrits à la même époque, ni dans la même culture, et qu'ils comportent de nombreuses différences. Avec une double approche linguistique et comparatiste, l'ouvrage propose un nouveau regard sur ces textes et s'attache à montrer que les auteurs construisent des manières de raconter particulières, des stratégies narratives qui doivent être mises en relation avec un "projet discursif". L'analyse des différences entre Perrault, les Grimm et Andersen permet en outre de construire une poétique du genre: le conte apparaît comme un enchevêtrement de voix où un conteur relate une histoire déjà racontée auparavant, comme s'il rapportait la voix d'un autre conteur, s'inscrivant ainsi dans une tradition où l'on parle toujours à la suite de quelqu'un.

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Lire La Petite Sirène d'Andersen, de Danielle Dubois-Marcoin (ENS Éditions)

L'inscription explicite de la littérature au primaire en France depuis 2002, les incidences de la recherche menée dans le premier degré, celles qui concernent le second degré et la récente définition du socle commun des connaissances et compétences sont autant d'éléments qui amènent à questionner les modalités d'enseignement de la littérature de l'école au lycée. L'expérience de la lecture d'un même texte, La Petite Sirène d'Andersen, à tous les niveaux de classe et dans divers pays a permis de mettre en dialogue les différentes conceptions didactiques et de les interroger. Comment, aujourd'hui, lit-on un tel texte (que tous croient connaître du fait de l'adaptation de Walt Disney) en maternelle, au collège, au lycée, en France, au Québec, au Maroc, en Pologne, en Italie, en Suède, en Lettonie, ou encore en Belgique ? Quels modèles didactiques et pédagogiques, quelles théories critiques sous-tendent les démarches de lecture, les évaluations ici et là dans nos institutions ? Quel est le poids des traditions culturelles et institutionnelles, des situations historiques et économiques des pays sur les pratiques quotidiennes de la classe ? Quelles évolutions paraissent perceptibles ? Prenant appui sur cette confrontation internationale et sur l'expérience conduite dans une cinquantaine de classes par l'équipe "Littérature et enseignement" de l'INRP, l'ouvrage propose des pistes de réflexion aux formateurs et enseignants : une réelle prise en compte du sujet lecteur et de ses références culturelles, des modalités d'appropriation active et réflexive du texte, des formes d'évaluation intégrée aux processus individuels de compréhension/interprétation.

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Études de lettres, n° 310/09-2019, "La nouvelle jeunesse des contes. Transcréations des recueils de Perrault et des Grimm", de Cyrille François, Martine Hennard Dutheil De La Rochère (Études de lettres)

Sans cesse repris et réactualisés, les contes de Perrault et des Grimm sont dotés d'une éternelle jeunesse. Les multiples rééditions de ces "classiques" ont donné lieu à de nouvelles interprétations, entre répétition et différence, hommage et détournement, citation et transposition, tant au niveau du texte que de l'image.

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Masques et métamorphoses de l'auteur dans les contes de Grimm, de Corona Schmiele (Presses universitaires de Caen)

Que les Grimm soient à considérer comme les auteurs à part entière des contes qu'eux-mêmes prétendaient obstinément avoir simplement recueillis, la recherche le découvre depuis les travaux de Heinz Rölleke. Mais en quoi précisément consiste ce travail d'auteur, quel en est l'esprit ? – Cette question n'a pas encore trouvé de réponse. En somme, la lecture des Contes comme d'une œuvre reste à fournir. Par le travail minutieux de confrontation des versions successives des contes, cette monographie fait un pas dans cette direction et met en évidence une image des Grimm qui va à l'encontre des idées reçues. Loin d'entretenir une morale conformiste, les contes proposent une éducation à la liberté; quoique nourrie jusqu'à la saturation par la pensée et par les littératures de leur temps, la réflexion poétologique qui sous-tend les Contes témoigne d'une conception de l'auteur et de l'œuvre qui transcende son époque; le travail des Grimm est une entreprise éminemment européenne et, par cela, proche de nos propres interrogations.

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Peau d'âne et peaux de bêtes, de Frédéric Calas (Presses universitaires Blaise-Pascal)

Depuis l'Antiquité, le motif de la bête que l'on sacrifie et de la peau que l'on revêt est récurrent dans la littérature, notamment dans les mythes, les fables et les contes, que l'on pense au mythe de la Toison d'or, à Ésope, à Basile, à Perrault, à La Fontaine ou encore aux frères Grimm. Les pouvoirs que l'on prête à la peau ou à la fourrure animale sont, de même que ses fonctions narratives, multiples : tantôt parure et trophée, gage de puissance et de fécondité voire d'immortalité, tantôt agent d'une métamorphose protectrice, la peau de bête en général et la peau de l'âne en particulier, font souvent office d'adjuvant. Située à la frontière de l'hybridité, de la marginalité et de la monstruosité, la peau de bête est un motif qui continue d'inspirer des fables et des fictions contemporaines. Le présent ouvrage se propose d'interroger, de manière diachronique, non seulement la fonction narrative et symbolique de la peau ou de la fourrure que l'on revêt, à partir, notamment, du conte central de "Peau d'Âne", mais aussi ses représentations picturales, aussi bien fixes qu'animées, ainsi que les potentialités poétiques de ce bestiaire si particulier, tant la fourrure suscite, comme attribut de l'animalité, tout autant fascination (érotique ou taxidermique) que répulsion. Les chercheurs réfléchissent à partir d'horizons épistémologiques différents, à la question complexe, et commune pour les genres retenus, des réappropriations, reformulations, reconfigurations ou rédifications que le thème a pu connaître, et qui pourra être abordée sous l'angle de la transtextualisation et de la transmédialité.

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Voix et voies du conte : les mutations d'un genre (Artois Presses Université)

Le conte, par essence, se recrée à l'infini, il vit des mutations liées à ses reprises orales et écrites. Pour en rendre compte, l'analyse littéraire, les études folkloristes et les recherches en arts du spectacle sont des approches complémentaires. Cet ouvrage les réunit, dans le sillage des travaux contemporains qui accordent une place centrale à l'intertextualité, la transgénéricité et l'intermédialité, repensant ainsi l'articulation entre la parole et le livre, le populaire et le savant. Une première partie étudie une série de reconfigurations littéraires depuis le Moyen Âge autour de personnages et motifs connus, faisant ressortir la pérennité d'une problématique identitaire soit individuelle, sexuée, soit collective. Reliant études folkloristes et analyses contemporaines de l'intermédialité, entre Europe et Afrique, le deuxième volet est consacré aux interactions entre l'oral et l'écrit tant dans la fixation des traditions populaires que dans leurs recréations modernes. Le déploiement du conte dans un espace pictural et scénique, l'agora de l'iconographie populaire, du théâtre et de l'opéra, selon des enjeux collectifs toujours actualisés, fait l'objet du dernier chapitre.

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Beaux Livres

 

Mains coupées sur paupières closes, de Claire Maingon (Presses universitaires de Rouen et du Havre)

Les conséquences de la Grande Guerre sur les sociétés européennes sont bien connues : des millions de morts, mais aussi quantité de soldats blessés et de mutilés… La guerre a laissé des traces persistantes dans les chairs.Que nous disent les images de ces hommes blessés jusqu'au tréfonds d'eux-mêmes ? Existe-t-il une iconographie officielle de la blessure? Quels messages intimes offrent à notre mémoire les artistes enrôlés et souvent blessés sous l'uniforme ? Certains ont été acteurs, d'autres témoins. Tous nous livrent une vision de la guerre qui nourrit un champ historiographique en plein développement, celui de la culture de guerre. Le peintre et le sculpteur, touchés dans leur chair, ont dû parfois réapprendre leur métier, en s'adaptant à un handicap nouveau. Cet ouvrage propose également une réflexion autour d'un thème iconographique et littéraire, celui de la main coupée, en écho au roman de Blaise Cendrars paru en 1946. Image fondatrice, la main coupée devient un symbole du corps martyr, central dans les œuvres de propagande. Place est aussi faite à la question de la prothèse et de l'artificialité, envisagée du point de vue de l'esthétique et de l'iconographie.

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Perspective : actualité en histoire de l'art, 2023-2, Collectif (Éditions Alphil)

Perspective interroge la mode en tant que pratique rhétorique, artistique et culturelle. Historiens de l'art, de la mode et archéologues, mais aussi designers et conservateurs se penchent sur les manières dont le vêtement et la parure ont servi à exprimer le lien des individus aux identités individuelles et collectives qui composent une société à un moment de son histoire. Manifestation visuelle, matérielle et symbolique du changement, la mode s'assimile à un processus interactif d'hybridation, de négociation et d'adaptation. Interrogeant son historiographie, ce sont autant d'auteurs et de disciplines qui éclairent l'histoire des formes portées ou des mises en forme et en image de soi, de l'Antiquité au présent. Car dénouer les enchevêtrements aussi bien esthétiques, sociaux et politiques que la mode suscite nécessite une approche résolument globale.

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Reynold Arnould. Une poétique de l'industrie, de Gwenaële Rot et François Vatin (Presses universitaires de Paris Nanterre)

Tubulures de l'industrie chimique et grands pylônes électriques, pales de turbines et torchères pétrolières… La grande industrie moderne respire une beauté particulière, inquiétante et fascinante. Peu de peintres pourtant s'en sont saisis. Aucun, en tous cas, autant que Reynold Arnould (1919-1980), qui a transfiguré cette industrie dans des toiles d'apparence abstraite à l'occasion d'une grande exposition au musée des Arts décoratifs en 1959. Artiste typique de la génération d'après-guerre, Reynold Arnould a dirigé les musées du Havre de 1952 à 1965 et inauguré en 1961 dans cette ville le premier musée de conception moderne en France. André Malraux l'appela en 1965 à la direction des Galeries nationales du Grand-Palais. Mais cette brillante carrière de conservateur ne doit pas occulter son oeuvre picturale, inlassablement poursuivie pendant cinquante ans, dont les toiles industrielles sont une composante majeure. La première partie de cet ouvrage décline le thème de l'industrie chez Reynold Arnould, depuis ses portraits d'automobiles de 1955 jusqu'à ses oeuvres murales des années 1960-1970. La seconde partie éclaire cette peinture par le récit de la jeunesse de cet artiste, de sa rencontre avec le peintre et écrivain mondain Jacques-Émile Blanche en 1934 à sa nomination au Havre en 1952. À travers ce cas singulier: jeune prodige, premier Prix de Rome à vingt ans, professeur de beauxarts dans une université du Texas de 1949 à 1952, c'est aussi un pan d'histoire sociale de la peinture du XXe siècle qui est ainsi mis à jour.

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Couples peints, de Nicole Gaillard (Éditions Antipodes)

Les aventures du couple nous sont familières, sous de multiples formes, dans la réalité comme dans la fiction. De près ou de loin, en tant qu'acteurs, lecteurs ou spectateurs, nous avons affaire au couple. À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, le couple devient un objet de quête dans la conscience collective, et au cours du XXe siècle, la difficile question des rôles et des prérogatives respectives de l'homme et de la femme prend une importance croissante. Les conditions sont réunies pour doter la représentation du couple d'un impact spécifique parmi les autres sujets traités par la peinture figurative. Manet, Degas, Vuillard, Bonnard, Vallotton, Matisse, Munch, Schiele, Kirchner, Beckmann, Hopper et Freud… Les œuvres étudiées dans ce livre montrent la richesse et la variété du thème, en donnant à voir comment le couple peut être le lieu de la séduction, du pouvoir exercé ou subi, de l'ennui, du deuil, comme aussi de la plénitude, de l'apaisement ou du plaisir partagé. La peinture a beaucoup à nous dire sur le couple : tendre l'oreille, c'est ouvrir l'œil.

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Peindre au temps des impressionnistes, de Bénédicte Trémolières (Presses universitaires de Rouen et du Havre)

Les récents travaux menés à l'occasion de campagnes de restauration sur l'histoire matérielle et les techniques de la peinture du dernier quart du XIXe siècle, ont contribué de façon déterminante à un renouveau des études sur les œuvres et la vie artistique de cette période. Le présent volume, qui réunit des contributions de restaurateurs travaillant en Europe ou aux États-Unis, porte une attention particulière aux supports toile et aux préparations, éléments peu visibles des œuvres, qui ont pourtant une incidence directe sur la couche colorée. L'étude des châssis, de la toile à nu, des étiquettes, des tampons, des marques et des différentes couches de préparation donne à voir de nouvelles manières de peindre et met l'accent sur l'attention que portaient des artistes comme Claude Monet, Vincent van Gogh, Émile Bernard, Auguste Renoir, Paul Cézanne ou Paul Gauguin à la technique picturale. En regardant le dessous des peintures de ces artistes nous entrons en quelque sorte dans la fabrique de leurs œuvres.

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Cinéma

 

Gorki au cinématographe, de Valérie Pozner (AFRHC - Association française de recherche sur l'histoire du cinéma)

L'ouvrage propose la traduction intégrale des deux articles où l'écrivain décrit ses premières impressions du cinématographe Lumière découvert à Nijni-Novgorod durant l'été 1896. Gorki est alors surtout connu comme journaliste d'opposition et ces articles sont rédigés pour deux quotidiens libéraux (l'un de Nijni, l'autre d'Odessa) pour lesquels il couvre l'Exposition panrusse d'art et d'industrie. Sa réaction est des plus circonspectes quant à l'avenir de cette innovation qu'il met en relation d'une part avec la tendance générale aux "divertissements" de mauvais aloi que propose la foire, et d'autre part avec les œuvres musicales et picturales proposées au public de l'exposition – deux aspects de la modernité qu'il considère comme néfastes. C'est ce contexte politique et culturel qu'éclaire le commentaire qui accompagne la traduction, augmentée de quelques autres textes de Gorki publiés à la même période.

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Tim Burton, un cinéma de la ré-imagination, de Florence Cheron (Artois Presses Université)

Perspective interroge la mode en tant que pratique rhétorique, artistique et culturelle. Historiens de l'art, de la mode et archéologues, mais aussi designers et conservateurs se penchent sur les manières dont le vêtement et la parure ont servi à exprimer le lien des individus aux identités individuelles et collectives qui composent une société à un moment de son histoire. Manifestation visuelle, matérielle et symbolique du changement, la mode s'assimile à un processus interactif d'hybridation, de négociation et d'adaptation. Interrogeant son historiographie, ce sont autant d'auteurs et de disciplines qui éclairent l'histoire des formes portées ou des mises en forme et en image de soi, de l'Antiquité au présent. Car dénouer les enchevêtrements aussi bien esthétiques, sociaux et politiques que la mode suscite nécessite une approche résolument globale.

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Dans le sillage de Jean Rouch, de Rina Sherman (Éditions de la Maison des sciences de l'homme)

Pour célébrer, en 2017, le centenaire de la naissance de Jean Rouch, Rina Sherman a invité des amis, des collègues, des spécialistes de son œuvre, à nous faire partager à travers la rédaction de textes courts certaines singularités du foisonnement "rouchien" : sa traversée de l'histoire coloniale et postcoloniale, ses films, ses expérimentations techniques, sa pratique de "l'anthropologie partagée", sa place dans l'histoire du cinéma comme dans les sciences humaines, son enseignement novateur de l'ethnographie visuelle… Rina Sherman a ainsi rassemblé une vingtaine d'essais inédits, contrastés et surprenants à plus d'un titre – angles nouveaux de prospection, témoignages inédits et révélations diverses sur tel ou tel aspect de son travail et de sa vie –, qui attestent la qualité interpellatrice de l'œuvre, sa complexité, et soulignent la vitalité actuelle de l'héritage Jean Rouch, la diversité des recherches qui s'inscrivent dans son sillage, la force des souvenirs et, aussi, la difficulté à définir la pluralité de ses défis.

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John Carpenter, de Gaspard Delon, Quentin Mazel, Mélanie Boissonneau, Thomas Pillard (Presses universitaires de Bordeaux)

Premier ouvrage universitaire en français dédié à la carrière du cinéaste américain John Carpenter, ce volume offre de nouveaux éclairages sur la filmographie, aussi composite que foisonnante, du "maître de l'horreur". En 50 ans d'un parcours marqué par autant de réussites que d'échecs, de collaborations fructueuses que de déboires avec les studios, le réalisateur a alterné des projets aux moyens modestes ou importants, personnels ou de commande, développés de façon plus ou moins contrainte. Tantôt attribués à un professionnel aguerri, à un artisan du cinéma ou à un "auteur frondeur", ses films (Halloween, The Thing, Christine…) ont été perçus selon les cas comme politiquement de gauche ou de droite, subversifs ou conservateurs. Dans une perspective pluridisciplinaire, cet ouvrage interroge dès lors, au sein de l'œuvre de Carpenter, les tensions entre art et industrie, politique et divertissement, logiques créatives et économiques, régime de singularité et culture de masse, cinéphilies savantes et populaires. Rassemblant des approches variées (technique et industrielle, pragmatique, musicologique, formelle, générique, culturelle et genrée), il couvre un large spectre allant de ses longs-métrages distribués en salles à ses téléfilms et ses bandes originales, de ses réalisations les plus fameuses aux moins étudiées ou aux plus obscures.

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Le Droit contre-attaque, de Alexandre Ciaudo, Yannick Lécuyer et Anne-Laure Mosbrucker (Presses universitaires de Franche-Comté)

Étudier les aspects juridiques des différents pans de la pop culture constitue l'un des enjeux pédagogique et de recherche qu'un groupe d'universitaires s'est donné il y a quelques années. Cet ouvrage, qui constitue le second opus de la série Droit et pop culture, s'attache à étudier l'univers de la saga Star Wars au regard des canons du droit public et privé. Le lecteur, fan ou non de Star Wars, découvrira dans ce travail collectif une analyse rigoureuse de la Force, du système intergalactique et des protagonistes de l'univers de Star Wars au regard des modèles et règles, entre autres, du droit international, du droit administratif, du droit de la famille et du droit canon.Que la force soit avec chaque heureux lecteur de cet ouvrage.

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1895, n° 104, hiver 2024 (AFRHC - Association française de recherche sur l'histoire du cinéma)

Le nouveau numéro de 1895 revue d'histoire du cinéma (n°104, Hiver 2024) est un varia. En "Point de vue", Laurent Véray s'interroge sur les dangers que fait courir l'I.A. aux images d'archives. En "Études", Elisabeth Magotteaux examine la réception que reçut Ballet mécanique de Fernand Léger aux États-Unis et au Canada dans les années 1930-1940 et l'influence qui fut la sienne. Jean-Pierre Berthomé s'affronte à la rude tâche d'identifier les lieux de tournage d'Othello d'Orson Welles. Alessia Botani revient sur un moment particulier de l'histoire des festivals et des cinémathèques avec le Festival du film de demain (Bâle, 1957). En "Archives", Rafael Zanatto analyse le rôle qu'a joué Georges Sadoul dans le développement de l'historiographie du cinéma brésilien. Les "Chroniques" rendent compte de festivals, colloques, livres et DVD. Enfin la revue rouvre le dossier "musée du cinéma en France" après la tribune de Costa-Gavras et la réponse de la ministre de la Culture. Avec deux collages inédits de Jean-Michel Alberola et une riche iconographie.

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