L' Intelligence de la pratique

Le concept de disposition chez Spinoza
Jacques-Louis LANTOINE
Date de publication
29 août 2019
Résumé
Si chacun a le pouvoir de vivre selon la raison, comment se fait-il que si peu la suivent, alors même qu'un grand nombre s'en réclament ? Certains voient le meilleur, mais font le pire. D'autres font le pire en croyant qu'il est le meilleur. Tous font tout ce qu'ils peuvent, et se réjouissent finalement de ce qu'ils sont. La philosophie de Spinoza rend compte de ces paradoxes : toute puissance est en acte. Qui peut le plus s'efforce nécessairement de faire le plus et ne peut faire moins. Qui peut le moins fait le moins volontiers, sans pouvoir faire plus. Chacun est aussi parfait qu'il peut l'être, et agit de la façon dont il y est disposé, malgré lui mais de gré, si ce n'est de bon gré. Le concept de disposition tel qu'il s'élabore dans l'Éthique, permet de saisir la p ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
28.00 €
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Actuellement Indisponible
Date de première publication du titre 29 août 2019
ISBN 9791036201585
EAN-13 9791036201585
Référence 123392-46
Nombre de pages de contenu principal 420
Format 14 x 21.5 x 3 cm
Poids 536 g

Préface de Pierre-François Moreau

Avertissement
Éditions et traductions citées
Abréviations et références

Introduction générale
Pour une intelligence de la pratique
Un concept spinoziste des dispositions
Une histoire de flou
Une conception dispositionnaliste de l'éthique spinoziste

Première partie : Dispositions du corps et aptitudes

Introduction

Chapitre I. Dispositions du corps : plasticité et singularités individuelles
Forme et disposition : identité et plasticité du corps
Traces et tracés singularisants : plasticité des parties du corps
Manières singulières de sentir et d'opiner selon les dispositions corporelles
L'histoire faite corps

Chapitre II. Des dispositions aux aptitudes
Dispositions multiples, aptitudes plurielles
Comment petit homme deviendra grand
Entretien, augmentation ou diminution des aptitudes : pour une culture du corps et de l'esprit

Chapitre III. Aptitudes et capacités
Une ontologie actualiste de la puissance
L'actualité des aptitudes
L'imagination d'aptitudes possibles

Chapitre IV. Durabilité et actualité des dispositions
L'ingenium et les dispositions durables
Peut-on parler d'habitus ?

Deuxième partie : La disposition comme amor fati

Introduction

Chapitre V. Être disposé, et aussitôt déterminé
La vitesse des dispositions
Vitesse des dispositions, complexité des frayages
Le désir enchaîné

Chapitre VI. Entre le possible et le manifeste : l'actuel contrarié
Les contrariétés internes
Tendances contrariées ou aidées
Efforts contrariés ou aidés par les causes extérieures
La vie commune et ses contrariétés

Chapitre VII. Être disposé, c'est être bien disposé
Quoi qu'on fasse, on le fait de gré
Mécanisme et ontologie de la puissance
L'agent automate

Chapitre VIII. " Chacun vit content de sa nature "
Contraintes et contrariétés
Contraintes et sentiment de liberté
Être triste, c'est encore se réjouir de soi
Toute mort n'est qu'un meurtre

Troisième partie : Disposer à la liberté

Introduction

Chapitre IX. Tout homme est disposé à la vertu, c'est-à-dire tout homme est vertueux
Tout le monde agit selon les lois de sa nature propre
Tous les hommes naissent actifs, peu le deviennent
La vertu comme pouvoir

Chapitre X. Les moyens de la vertu
Imaginer des aptitudes possibles
De la nécessité d'être aliéné
Disposé à la liberté, disposer à la liberté : la contrainte éducative
L'émancipation de la force native de l'entendement

Chapitre XI. Apprendre à bien agir, se disposer à penser vrai
Le cercle vicieux de la vertu : connaissance du deuxième genre et aptitudes du corps
Aptitude à agir, aptitude à comprendre : le cercle vertueux de la vertu
Un corps dont les affections suivent un ordre conforme à l'entendement
Libre nécessité et habitus de la vertu

Conclusion

Bibliographie

Index des notions

Index des noms

Si chacun a le pouvoir de vivre selon la raison, comment se fait-il que si peu la suivent, alors même qu'un grand nombre s'en réclament ? Certains voient le meilleur, mais font le pire. D'autres font le pire en croyant qu'il est le meilleur. Tous font tout ce qu'ils peuvent, et se réjouissent finalement de ce qu'ils sont. La philosophie de Spinoza rend compte de ces paradoxes : toute puissance est en acte. Qui peut le plus s'efforce nécessairement de faire le plus et ne peut faire moins. Qui peut le moins fait le moins volontiers, sans pouvoir faire plus. Chacun est aussi parfait qu'il peut l'être, et agit de la façon dont il y est disposé, malgré lui mais de gré, si ce n'est de bon gré. Le concept de disposition tel qu'il s'élabore dans l'Éthique, permet de saisir la pratique commune des hommes dans un cadre nécessitariste et actualiste, de l'inconstance affective à la régularité des coutumes, des obsessions passionnelles à l'éducation et à l'affranchissement de la servitude. L'existence humaine n'est pas une comédie, encore moins une tragédie. Avec Spinoza, il s'agit d'en produire l'intelligence.

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