Sociétés & Représentations, n° 47/Printemps 2019

Le goût de la reconstitution
Philippe ARTIÈRES
Revue
Sociétés et représentations
Editeur
Éditions de la Sorbonne
Date de publication
30 mai 2019
Résumé
Alors que la reconstitution est, pour les préhistoriens, les antiquisants et certains médiévistes, admise comme un outil de recherche, les historiens des périodes plus contemporaines s'en saisissent moins, arguant que les pratiques de reconstitution sont l'apanage des amateurs, avec en fer de lance le mouvement de la Living History. Le travail de ces derniers relèverait ainsi plus de l'art et de la création que de la recherche scientifique. Ce dossier a pour objectif la levée d'un certain nombre de malentendus. À partir d'études de cas (celles d'une fête rituel, de l'histoire d'un musée ou encore des performances d'un artiste contemporain), les contributeurs montrent non seulement la valeur heuristique de ces pratiques, mais aussi la nécessité de les étudier comme objet ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
25.00 €
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Actuellement Indisponible
ISSN 12622966
Crédit
Date de première publication du titre 30 mai 2019
ISBN 9791035103125
EAN-13 9791035103125
Référence 123777-09
Nombre de pages de contenu principal 288
Format 16 x 24 x 1.8 cm
Poids 562 g

LE GOÛT DE LA RECONSTITUTION

Introduction. Reconstituer le passé, les enjeux pluriels de pratiques multiples
Philippe Artières

Thérapeia. Le vocabulaire de la protection des monuments en Grèce et à Rome
Alain Schnapp

Revivre ou déjouer le passé ? Reprendre l'histoire de la Révolution française
Guillaume Mazeau

Ursum facere ou le sens reconstitué. Rémanences, résiliences et transformations des fêtes de l'Ours du Haut-Vallespir
Claudie Voisenat

L'impossible reconstitution du catharisme : la maison Déodat Roché à Arques
Dominique Poulot

La triple mort ou la condition mineure. Essai sur un Requiem pour quatre mineurs
Noël Barbe

L'histoire plastique, entre standards et braconnages
Manuel Charpy

Performer les mémoires. La reconstitution selon Massimo Furlan
Entretien de Massimo Furlan avec Philippe Artières

LIEUX ET RESSOURCES

Exposer le comique à l'époque communiste : la Maison de l'humour et de la satire de Gabrovo (Bulgarie)
Zinaïda Polimenova et Bertrand Tillier 137

REGARDS CROISÉS

Presse engagée, presse du nu et La Bonne Presse. Amédée Vignola ou le parcours d'un atypique
Manon Lecaplain

TRAMES

La transgression au compte-fils. Cécile Reims, doublure de Hans Bellmer
Emmanuel Pernoud

RETOURS SUR…

Traits d'humour, ou l'ironie du trait chez André Franquin, Marion Montaigne et Christophe Blain
Pascal Robert

ACTUALITÉS

Hommage à Pierre Albert, historien de la presse
Laurent Bihl et Annie Duprat

GRAND ENTRETIEN

L'Allée du roi : un texte et son jeu
Dominique Blanc et Myriam Tsikounas

HORS CADRE

Enseigner la bande dessinée : le cas de l'atelier d'illustration de l'École des arts décoratifs de Strasbourg
Benjamin Caraco

Alors que la reconstitution est, pour les préhistoriens, les antiquisants et certains médiévistes, admise comme un outil de recherche, les historiens des périodes plus contemporaines s'en saisissent moins, arguant que les pratiques de reconstitution sont l'apanage des amateurs, avec en fer de lance le mouvement de la Living History. Le travail de ces derniers relèverait ainsi plus de l'art et de la création que de la recherche scientifique. Ce dossier a pour objectif la levée d'un certain nombre de malentendus. À partir d'études de cas (celles d'une fête rituel, de l'histoire d'un musée ou encore des performances d'un artiste contemporain), les contributeurs montrent non seulement la valeur heuristique de ces pratiques, mais aussi la nécessité de les étudier comme objet d'histoire.Chacun interroge la manière dont des pratiques savantes, et populaires, de " ré-activation " à la fois d'événements particuliers (révolution, catastrophe) et d'instants ordinaires, participent de notre regard sur le passé. En somme, interroger la reconstitution, c'est poursuivre d'une autre manière l'immense chantier d'une histoire des représentations dont l'historien ne serait plus absent.

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