L'image de la voie et son rôle dans les domaines de l'imaginaire religieux, littéraire et épistémologique ; les conceptions de la voie et des événements articulés par rapport à la voie : l'avoiement (la mise en route), le dévoiement (le fait de changer de voie, de s'écarter de l'itinéraire) et le fourvoiement (le fait de quitter toute voie). L'ouvrage s'ouvre sur une prise de repères qui place les usages de l'image de la voie dans une perspective épistémologique et souligne le biais " spatialisant " des habitudes de pensée dominantes, de tradition aristotélicienne. Les différentes contributions, tout d'abord présentées et situées vis-à-vis de ce cadre général, explorent ensuite différentes déclinaisons de la voie ainsi que de l'avoiement, du dévoiement et du fourvoiemen ...
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L'image de la voie et son rôle dans les domaines de l'imaginaire religieux, littéraire et épistémologique ; les conceptions de la voie et des événements articulés par rapport à la voie : l'avoiement (la mise en route), le dévoiement (le fait de changer de voie, de s'écarter de l'itinéraire) et le fourvoiement (le fait de quitter toute voie). L'ouvrage s'ouvre sur une prise de repères qui place les usages de l'image de la voie dans une perspective épistémologique et souligne le biais " spatialisant " des habitudes de pensée dominantes, de tradition aristotélicienne. Les différentes contributions, tout d'abord présentées et situées vis-à-vis de ce cadre général, explorent ensuite différentes déclinaisons de la voie ainsi que de l'avoiement, du dévoiement et du fourvoiement. Elles illustrent les caractéristiques de trois types de conceptions de la voie, respectivement attachées aux traditions aristotélo-thomiste (définition de la voie selon sa fin), épicurienne (définition selon l'origine) et à la pensée chinoise pré-bouddhiste dans laquelle la voie ne se définit ni selon un début ni selon une fin mais ne se comprend qu'en fonction du trajet lui-même.