1895, n° 59/décembre 2009

Marius O'Galop / Robert Lortac. Deux pionniers du cinéma d'animation français.
Vignaux VALÉRIE,Vignaux VALÉRIE
Résumé
Si aujourd'hui Émile Cohl est mieux connu, ses continuateurs français, O'Galop et Lortac, ne bénéficient que de quelques lignes dans les ouvrages consacrés au cinéma d'animation. O'Galop qui a déjà une longue carrière comme affichiste, dessinateur de publicité - créateur du Bibendum pour la firme Michelin - a découvert le cinéma d'animation en spectateur des films d'Émile Cohl, arpentant comme son aîné Montmartre et sa bohême. Lortac, par contre, de vingt ans leur cadet, est avant tout passionné de cinéma et ses dons pour le dessin vont lui permettre de concilier ses deux vocations. Il crée sa propre société, l'atelier Lortac, et grâce au contrat qui le lie à Publi-Ciné, il fera vivre le cinéma d'animation en France dans les années 1920. Leurs films nous disent aujourd' ... Lire la suite
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Livre broché
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ISSN 07690959
Date de première publication du titre 15 mars 2010
ISBN 9782913758605
EAN-13 9782913758605
Référence CINE59-42
Nombre de pages de contenu principal 348
Format 19 x 22.7 x 2.2 cm
Poids 899 g

Avant-propos
Valérie Vignaux, " Écrire l'histoire française du cinéma d'animation : généalogie et séries culturelles ? ".

Images récréatives
Alain Boillat, " La figuration du mouvement dans les dessins de presse et albums illustrés signés "O'Galop" : des images en séries (culturelles) " ;
Valérie Vignaux, " Les images projetées de Marius O'Galop et Robert Lortac " ;
Roland Cosandey, " Töpffer, Lortac et Cavé, Histoire de Monsieur Vieux-Bois - en trois tableaux " ;
" Fables et contes par Marius O'Galop et Robert Lortac " ;
Valérie Vignaux, " Les animateurs français et le Pathé-Baby ou des usages privés des images cinématographiques dans la France de l'entre-deux-guerres " ;
Valérie Vignaux, " De quelques signes de main dans le cinéma d'animation des premiers temps " ;
" Films à personnages par Marius O'Galop et Robert Lortac " ;
Cécile Boulaire, " O'Galop illustrateur de livres pour enfant ".

Images instructives
Clément Puget, " Imageries (et animations) de guerre ou " comment on raconte l'Histoire aux enfants " ;
" Films de propagande sanitaire par Marius O'Galop et Robert Lortac " ;
Thierry Lefebvre, " Les films de propagande sanitaire de Lortac et O'Galop (1918-1919) " ;
Alain Carou, " Le Canard en ciné, série satirique " ;
Margarethe Potocki, " Simplicité + Mobilité = Universalité + Efficacité ou Le fabuleux destin d'une poupée gonflable " ;
Sébastien Roffat, " L'atelier Lortac : Cinéma d'animation et publicité dans l'entre-deux-guerres ".

Anthologie
Marius O'Galop, " "Comment on fait un dessin animé', Cinémagazine n°3, février 1921 " ;
Marius O'Galop, " "La Publicité par le dessin animé", Cinémagazine n°35, septembre 1921 " ;
Robert Lortac, " Entretien avec Musidora, 16 février 1946 " ;
Robert Lortac, " Entretien avec André Martin, c. 1965 ".

Biographies
Marc Faye et Valérie Vignaux, " Biographie de Marius O'Galop " ;
Brigitte Delpech et Valérie Vignaux, " Biographie de Robert Lortac ".

Filmographies
Éric Le Roy, " Filmographie de Marius O'Galop " ;
Éric Le Roy, " Filmographie de Robert Lortac ".

Si aujourd'hui Émile Cohl est mieux connu, ses continuateurs français, O'Galop et Lortac, ne bénéficient que de quelques lignes dans les ouvrages consacrés au cinéma d'animation. O'Galop qui a déjà une longue carrière comme affichiste, dessinateur de publicité - créateur du Bibendum pour la firme Michelin - a découvert le cinéma d'animation en spectateur des films d'Émile Cohl, arpentant comme son aîné Montmartre et sa bohême. Lortac, par contre, de vingt ans leur cadet, est avant tout passionné de cinéma et ses dons pour le dessin vont lui permettre de concilier ses deux vocations. Il crée sa propre société, l'atelier Lortac, et grâce au contrat qui le lie à Publi-Ciné, il fera vivre le cinéma d'animation en France dans les années 1920. Leurs films nous disent aujourd'hui les spécificités et les singularités de l'animation française - entre images d'Epinal et caricatures - avant que ne déferlent les géants américains.

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