Aux frontières, Sur Jacques Réda, se propose de rendre compte de la totalité d'une oeuvre, sans privilégier, comme a fait la critique jusqu'à présent, les premiers recueils : Amen, Récitatif, La Tourne. L'oeuvre entière est en effet animée par une même recherche de l'impersonnel qui conduit Jacques Réda à se glisser dans les clichés, à s'éprendre des trompe-l'oeil, à imiter voix et textes. Cette façon d'être " avec soi contre soi " révèle un poète partagé entre le désir d'imposer au désordre du monde l'ordre du vers, écartelé entre la recherche d'un centre et l'attrait pour les périphéries. La seule façon de résoudre ces tensions sera, d'une façon toute deleuzienne, d'élaborer une pratique de l'enchevêtrement (du zigzag, de l'esquive), qui débouche sur une adhésion au m ...
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C'est l'histoire d'un livre Le " JE " en défaut La Fabrique du portrait Le langage des courants d'air La mémoire des autres Idées reçues et lieux communs Stéréotypes de langue La voix de son maître Le Commerce des écrivains Appropriation et désappropriation La Critique dans tous ses états Mesure, hors mesure Mesurer la ville L'Incommensurable Prendre la mesure, battre la mesure Rime Mètre Formes fixes Centre et périphérie La Tentation du centre Le Plaisir de la périphérie Parergon Circulez, il n'y a rien à voir Séparer, Réparer Séparation Faire réparation Lyrisme Élégie Jouer Du secret Apparences du secret, apparences d'initiation Éloge du trompe-l'oeil Texte en trompe-l'oeil La " chambre d'échos " D'un livre à l'autre D'une édition à l'autre Enchevêtrements Tout se tient Tout communique Tout se ressemble Tout correspond Ramifications Tirets et parenthèses La Phrase dans tous ses états Zigzags Zigzags géographiques Zigzags du texte Zigzags de la prose et de la poésie Je consens Consentir au temps Consentir à l'espace Un mystique sans Dieu ? Nous n'avons vu ni Lunéville...
Aux frontières, Sur Jacques Réda, se propose de rendre compte de la totalité d'une oeuvre, sans privilégier, comme a fait la critique jusqu'à présent, les premiers recueils : Amen, Récitatif, La Tourne. L'oeuvre entière est en effet animée par une même recherche de l'impersonnel qui conduit Jacques Réda à se glisser dans les clichés, à s'éprendre des trompe-l'oeil, à imiter voix et textes. Cette façon d'être " avec soi contre soi " révèle un poète partagé entre le désir d'imposer au désordre du monde l'ordre du vers, écartelé entre la recherche d'un centre et l'attrait pour les périphéries. La seule façon de résoudre ces tensions sera, d'une façon toute deleuzienne, d'élaborer une pratique de l'enchevêtrement (du zigzag, de l'esquive), qui débouche sur une adhésion au monde, dans son jeu mouvant.