Mots. Les langages du politique, n° 103/2013

Le silence en politique
Denis BARBET,Jean-Paul HONORÉ
Date de publication
13 janvier 2014
Résumé
Apparent paradoxe au regard de son titre: la revue Mots. Les langages du politique a retenu " le silence en politique " comme dossier de son prochain numéro. Le silence est généralement défini par la négative ou l'absence, opposé à la parole ou au bruit. Pour autant, le silence n'est pas nécessairement dépourvu de sens. Il est d'abord diversement perçu selon les époques et les cultures. Il peut ensuite être interprété différemment: la réponse par le silence à une question n'a pas la même signification en tout lieu. Il vaut accord ou acquiescement, comme en droit le plus souvent, selon le principe "?Qui ne dit mot consent?", mais peut aussi traduire le refus ou la désapprobation. Le silence est enfin valorisé ou déprécié en fonction des circonstances: il en est dans lesq ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
17.00 €
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Actuellement Indisponible
ISSN 02436450
Date de première publication du titre 13 janvier 2014
ISBN 9782847885279
EAN-13 9782847885279
Référence 116726-46
Nombre de pages de contenu principal 166
Format 15 x 23 x 1 cm
Poids 274 g

Hommage à Maurice Tournier

Dossier

Denis Barbet, Jean-Paul Honoré, " Ce que se taire veut dire. Expressions et usages politiques du silence " ;
Marion Béchet, Marion Sandré, Fabrice Hirsch, Arnaud Richard, Fabrice Marsac, Rudolph Sock, "  De l'utilisation de la pause silencieuse dans le débat politique télévisé. Le cas de François Hollande " ;
Paola Paissa, " Le silence sur la torture pendant la guerre d'Algérie. Analyse d'un corpus de presse française (1957 et 2000) " ;
Anaïs Theviot, "  Un silence numérique bavard. Controverses autour de l'interdiction de la propagande politique en ligne avant le vote ".

Varia

Damon Mayaffre, "  Sarkozysme et populisme. Approche logométrique du discours de Nicolas Sarkozy (2007-2012) " ;
Josette Lefèvre, "  La parole en mouvement du patronat. CNPF-Medef 1981-2010 ".

Notes de recherche
Haoues Seniguer, "  Genèse et transformations de l'islamisme marocain à travers les noms. Le cas du Parti de la justice et du développement " ;
Grégory Piet, " Derrière les mots du politique. Le-pire-est-à-venir, un marqueur temporel particulier dans le discours politique en Belgique " ;
Sébastien Ledoux, " Les historiens face aux nouveaux usages du mot mémoire ".

Comptes rendus de lecture
François Gaudin éd., Alain Rey, vocabuliste français (Foudil Cheriguen) ;
Yeni Serrano, Nommer le conflit armé et ses acteurs en Colombie. Communication ou information médiatique?? (Pierre Fiala) ;
François Rastier, Apprendre pour transmettre. L'éducation contre l'idéologie managériale (Damon Mayaffre).

Apparent paradoxe au regard de son titre: la revue Mots. Les langages du politique a retenu " le silence en politique " comme dossier de son prochain numéro. Le silence est généralement défini par la négative ou l'absence, opposé à la parole ou au bruit. Pour autant, le silence n'est pas nécessairement dépourvu de sens. Il est d'abord diversement perçu selon les époques et les cultures. Il peut ensuite être interprété différemment: la réponse par le silence à une question n'a pas la même signification en tout lieu. Il vaut accord ou acquiescement, comme en droit le plus souvent, selon le principe "?Qui ne dit mot consent?", mais peut aussi traduire le refus ou la désapprobation. Le silence est enfin valorisé ou déprécié en fonction des circonstances: il en est dans lesquelles il convient de parler, et d'autres où il est recommandé de se taire. Si les silences sont multiformes et polysémiques, silence et parole restent indissociables et inséparables. Mais quelle place et quelle importance accorder au silence dans l'analyse du discours?? Envers de la parole, point aveugle, partie fonctionnelle et structurante du discours, composant essentiel des énoncés, élément constitutif de la communication, mécanisme producteur du sens, "?matière signifiante par excellence?"?? Au-delà de ces interrogations, le dossier vise particulièrement les usages et les interprétations des silences en politique. On s'intéressera au silence politique lui-même et au traitement (médiatique notamment) qui en est fait, plutôt qu'au non-dit, à l'implicite, à l'indicible, à l'ineffable ou au refoulé des discours.

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