Environ 320 000 des 360 000 soldats belges mobilisés ont survécu à la Première Guerre mondiale. Dès leur retour, ces anciens combattants sont devenus un puissant mouvement social qui allait régulièrement donner du fil à retordre à l'establishment belge. Dans ce livre Martin Schoups et Antoon Vrints mettent en lumière le zèle politique incessant des anciens combattants belges. En tant que survivants, ils se considéraient comme porteurs d'une dette morale envers leurs camarades tombés au combat. Ils étaient convaincus que, du fait de leur implication dans la guerre, ils méritaient d'être reconnus et qu'ils avaient un rôle important à jouer dans la société belge. Après plus de quatre années de violence, les anciens combattants ne se sont pas contentés d'un simple retour à ...
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Environ 320 000 des 360 000 soldats belges mobilisés ont survécu à la Première Guerre mondiale. Dès leur retour, ces anciens combattants sont devenus un puissant mouvement social qui allait régulièrement donner du fil à retordre à l'establishment belge. Dans ce livre Martin Schoups et Antoon Vrints mettent en lumière le zèle politique incessant des anciens combattants belges. En tant que survivants, ils se considéraient comme porteurs d'une dette morale envers leurs camarades tombés au combat. Ils étaient convaincus que, du fait de leur implication dans la guerre, ils méritaient d'être reconnus et qu'ils avaient un rôle important à jouer dans la société belge. Après plus de quatre années de violence, les anciens combattants ne se sont pas contentés d'un simple retour à leur existence d'avant l'été 1914.