Mario Vargas Llosa

Une écriture de la violence
Claire SOURP
Collection
Interférences
Date de publication
6 février 2013
Résumé
Distance, écart, brutalité, force, acharnement, fureur, rage, transgression, agression, sévices, répression, torture, oppression, sacrifice, inceste… les épreuves par lesquelles se déploie ou s'exprime la violence, loin des mots, dans ce qu'il conviendrait de qualifier de bestialité de l'humain sont multiples. La violence, physique ou morale, est déclinée à l'infini dans l'écriture romanesque de Mario Vargas Llosa et contenue dans chacun de ces mots. Si selon Gabriel García Márquez, Mario Vargas Llosa le rapporte dans l'essai qu'il consacre à l'écrivain colombien, pour écrire un bon roman sur la violence, il faut l'aborder de manière détournée, dans ses conséquences et non dans la description de décapités, d'éventrés…, l'écrivain péruvien, lui, l'aborde sous différents ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
18.00 €
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Actuellement Indisponible
Date de première publication du titre 6 février 2013
ISBN 9782753521421
EAN-13 9782753521421
Référence 115193-53
Nombre de pages de contenu principal 320
Format 15.5 x 21 x 0 cm
Poids 447 g

Préface d'Albert Bensoussan

 

Discours de la violence

  • Paratexte et seuils, contreforts de la violence ?
  • L'écriture des romans, miroir de la violence et de l'auctoritas ?
  • Violence de la réécriture et autorité de l'écrivain

Violence in fabula ou le rôle de la violence dans la fiction

  • Les figures de l'autorité
  • Les personnages dans leur rapport à la violence
Distance, écart, brutalité, force, acharnement, fureur, rage, transgression, agression, sévices, répression, torture, oppression, sacrifice, inceste… les épreuves par lesquelles se déploie ou s'exprime la violence, loin des mots, dans ce qu'il conviendrait de qualifier de bestialité de l'humain sont multiples. La violence, physique ou morale, est déclinée à l'infini dans l'écriture romanesque de Mario Vargas Llosa et contenue dans chacun de ces mots. Si selon Gabriel García Márquez, Mario Vargas Llosa le rapporte dans l'essai qu'il consacre à l'écrivain colombien, pour écrire un bon roman sur la violence, il faut l'aborder de manière détournée, dans ses conséquences et non dans la description de décapités, d'éventrés…, l'écrivain péruvien, lui, l'aborde sous différents angles, selon les besoins de la narration. Il s'agit dans cet ouvrage de comprendre comment le texte, tissu verbal, peut rendre compte de cette litanie de manifestations de la violence, s'il n'y a pas un écart entre le dit et la manière de le dire dans l'œuvre de Mario Vargas Llosa. C'est dans l'écart ou dans la réduction de celui-ci que s'immisce l'autorité de l'écrivain, celle qui révèle le texte et son contenu au lecteur, la seule capable de sublimer la matière violente car dans les œuvres, en prenant chair grâce aux mots, la violence fait sens.

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