Le Berlin russe n'était pas une ville dans la ville, mais se composait d'une multiplicité d'endroits. À Berlin, les Russes n'habitaient pas à côté des Allemands, mais parmi et avec eux. Entre les deux guerres, la ville était une véritable gare de passage entre l'est et l'ouest. Ici commença le voyage en Russie pour les aventuriers. Pour les immigrés russes, en revanche, Berlin constitua la première station sur leur chemin vers l'ouest. Les voyageurs se trouvant dans les gares de la ville reflétaient le climat politique de l'Europe: diplômates et hommes d'affaires ainsi que soldates et réfugiés.Karl Schlögel présente un large éventail de chemins se croisant dans la ville en décrivant les endroits clés du Berlin russe: les gares, les ambassades, les salons, les ateliers a ...
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Préface de l'édition française L'Asie commence à la gare de Silésie accents Eydtkuhnen ou la genèse du rideau de fer Le comte Harry Kessler et les Russes Saint-Pétersbourg sur la place de Wittenberg : Une capitale au siècle des réfugiés Global Village Komintern La perception de la ville : Nabokov et les chauffeurs de taxi Nicolaï Krestinski et le comte von der Schulenburg : la diplomatie comme trahison Le salon de Radek à la prison de Moabit Le Journal berlinois de Simon Dubnov Un " univers de trahison " : le Berlin de la clandestinité " L'espace comme destin " : L'internationale de la géopolitique A star was born : Anastasia L'intimité des généraux : Les relations militaires germano-soviétiques De la vanité d'une vie de professeur : Otto Hoetzsch et la russologie allemande Russian Connection : le " nouveau Berlin russe "
Le Berlin russe n'était pas une ville dans la ville, mais se composait d'une multiplicité d'endroits. À Berlin, les Russes n'habitaient pas à côté des Allemands, mais parmi et avec eux. Entre les deux guerres, la ville était une véritable gare de passage entre l'est et l'ouest. Ici commença le voyage en Russie pour les aventuriers. Pour les immigrés russes, en revanche, Berlin constitua la première station sur leur chemin vers l'ouest. Les voyageurs se trouvant dans les gares de la ville reflétaient le climat politique de l'Europe: diplômates et hommes d'affaires ainsi que soldates et réfugiés.Karl Schlögel présente un large éventail de chemins se croisant dans la ville en décrivant les endroits clés du Berlin russe: les gares, les ambassades, les salons, les ateliers ainsi que les prisons. À travers des cafés, magasins et maisons d'éditions fréquentés par les immigrés russes, Schlögel évoque une dimension insolite de la capitale. Avec beaucoup d'imagination et adresse, l'auteur dépeint les acteurs principaux des relations germano-russes de l'époque: des écrivains comme Valdimir Nabokov et Ilia Ehrenbourg, des agents comme Richard Sorge ou des dandies tel Harry Graf Kessler.