Pascal Quignard. La voix de la danse

Chantal LAPEYRE-DESMAISON
Revue
Objet
Date de publication
31 janvier 2013
Résumé
Au mois de novembre 2010, Pascal Quignard et la danseuse de butô Carlotta Ikeda ont créé la pièce Medea, sur la scène du Théâtre Molière, à Bordeaux. Cette rencontre de la danse et de la littérature était-elle donc marquée du sceau de l'inéluctable? Oui, parce que la danse est au cœur de l'œuvre de Pascal Quignard, depuis toujours, et elle éclaire indirectement le sens de ses collaborations multiples, avec des peintres, des musiciens, des comédiens. Affirmer la nécessité esthétique et logique de cet événement peut cependant surprendre car, dans le premier temps de l’œuvre, le corps et sa danse n’apparaissaient guère. Pourtant, quand je l’interrogeais à ce sujet dans les entretiens que nous avons menés ensemble en 2000, il répondit ceci: « La danse est un art, bien sûr. ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
14 €
Ajout au panier /
Actuellement Indisponible
ISSN 02917335
Date de première publication du titre 2013
ISBN 9782757404294
EAN-13 9782757404294
Référence 115226-54
Nombre de pages de contenu principal 178
Format 14 x 24 x 0 cm
Poids 258 g

Sur l'inéluctable

Chapitre I
Les états du corps

Chapitre II
Boutès, un traité sur la danse

Chapitre III
La voix, le désir et le temps

Chapitre IV
La voix de la danse

Chapitre V
L'écrire à corps perdu de la danse

Chapitre VI
Vers le geste originel

Chapitre VII
L’art vibrant de la lettre

Chapitre VIII
La danse de Pascal Quignard

Index

Au mois de novembre 2010, Pascal Quignard et la danseuse de butô Carlotta Ikeda ont créé la pièce Medea, sur la scène du Théâtre Molière, à Bordeaux. Cette rencontre de la danse et de la littérature était-elle donc marquée du sceau de l'inéluctable? Oui, parce que la danse est au cœur de l'œuvre de Pascal Quignard, depuis toujours, et elle éclaire indirectement le sens de ses collaborations multiples, avec des peintres, des musiciens, des comédiens. Affirmer la nécessité esthétique et logique de cet événement peut cependant surprendre car, dans le premier temps de l’œuvre, le corps et sa danse n’apparaissaient guère. Pourtant, quand je l’interrogeais à ce sujet dans les entretiens que nous avons menés ensemble en 2000, il répondit ceci: « La danse est un art, bien sûr. J’en parle très souvent, quoi que vous en disiez, sous la forme du corps humain tournant la tête, tombant les bras levés, versant en arrière. ». Cette réponse m’a laissée songeuse. Je n’avais pas lu la danse dans son œuvre, et c’est cette erreur de lecture – ou cette myopie – que l’écriture du présent essai a voulu corriger. Aussi ai-je souhaité lire ici ce que je n’avais pas lu, comprendre ce que je n’avais pas compris, en retraçant l’histoire de cette présence, à la fois fantomatique et réelle, du corps et de sa danse dans l’œuvre.

Recommandations

Ajouter un partenaire

1. Structure

2. Réprésentant légal

3. Convention

4. IBAN

* champ obligatoire
* champ obligatoire
* champ obligatoire
* champ obligatoire

Ajouter une personne

1. Personne

Ajouter une entreprise

1. Structure

2. Réprésentant légal

* champ obligatoire
* champ obligatoire