Cahiers du théâtre antique, nouvelle série n° 2/2016

Médée. Versions et interprétations d'un mythe
Aurélien BERRA,Blandine CUNY-LE CALLET,Charles GUÉRIN
Date de publication
12 avril 2016
Résumé
Figure consacrée de la mère infanticide, le personnage de Médée a pourtant connu des incarnations très variées du VIIIe s. av. J.-C. jusqu'à aujourd'hui. Présente dans tous les domaines de la production artistique et de la pensée théorique, elle dépasse les textes et les œuvres qui se sont successivement emparés d'elle, et s'offre au public comme un mythe ouvert aux appréhensions les plus diverses. D'une version à l'autre et dans le choc de ses interprétations contradictoires, Médée constitue un support de création et d'analyse extrêmement malléable. En servant des choix idéologiques et artistiques marqués, elle révèle les intérêts spécifiques à chaque époque et à chaque contexte culturel.
FORMAT
Livre broché
23.00 €
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Actuellement Indisponible
Date de première publication du titre 12 avril 2016
ISBN 9782848675503
EAN-13 9782848675503
Référence 119890-39
Nombre de pages de contenu principal 266
Format 16 x 22 x 1.3 cm
Poids 441 g

Préface

I. Médée représentée

Annie Bélis, " La légende de Médée d'après le papyrus musical du Louvre " ;

Charles Guittard, " Formes et fonctions de la prière dans la Médée de Sénèque " ;

Noémie Courtès, " Médée entre images et imaginaire (XVIe–XVIIIe siècle) " ;

Jean-Philippe Grosperrin, " Médée, ou l'invocation en scène (1693–1797) ".

II. Médée interprétée

Charles Delattre, " Les enfants de Médée à Corinthe : esquisse d'un complexe mythico-rituel " ;

Mathilde Simon, " Médée en Italie : le témoignage de l'annalistique " ;

Valéry Laurand, " Médée, paradigme philosophique ? Réflexion sur l'usage de l'exemple de Médée chez les Stoïciens " ;

Jacqueline Dangel †, " Lectures frontalières de Médée dans la tragédie romaine : réflexion sur l'essence du tragique à Rome " ;

Pierre Chiron, " Médée à l'école " ;

Lætitia Ciccolini, " Médée chez les écrivains latins chrétiens " ;

Sébastien Morlet, " Médée chez les auteurs grecs chrétiens (IIe–IVe siècle) " ;

Zoé Schweitzer, " 'Que Médée ne tue point ses Enfans aux yeux du Peuple'. La question du représentable dans les Médée écrites pour la scène (XVIe–XVIIIe siècle) ".

III. Médée matériau

Karine Descoings, " 'Je suis la plaie et le couteau'. Médée, Absyrtos et Nason dans les œuvres d'Ovide " ;

Isabelle Meunier, " Le mythe de Médée dans le Bellum civile de Lucain " ;

Mathilde Bertrand, " Médée dissimulée et exténuée dans Les Diaboliques de Jules Barbey d'Aurevilly " ;

Christophe Mileschi, " La Médée de Pier Paolo Pasolini ".

Figure consacrée de la mère infanticide, le personnage de Médée a pourtant connu des incarnations très variées du VIIIe s. av. J.-C. jusqu'à aujourd'hui. Présente dans tous les domaines de la production artistique et de la pensée théorique, elle dépasse les textes et les œuvres qui se sont successivement emparés d'elle, et s'offre au public comme un mythe ouvert aux appréhensions les plus diverses. D'une version à l'autre et dans le choc de ses interprétations contradictoires, Médée constitue un support de création et d'analyse extrêmement malléable. En servant des choix idéologiques et artistiques marqués, elle révèle les intérêts spécifiques à chaque époque et à chaque contexte culturel.

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