L' Art médiéval du registre

Chancelleries royales et princières
Olivier GUYOTJEANNIN
Date de publication
4 décembre 2018
Résumé
La pratique de l'enregistrement en chancellerie prend un essor décisif, sinon fulgurant, aux temps de la grande mue documentaire qui court de la fin du XIIeau XIVe siècle. Elle signe l'émergence d'un nouvel art de mémoire gouvernemental, qui fait garder trace écrite des décisions et des ordres et instaure une nouvelle raison archivistique. Conséquemment, et plus prosaïquement, elle capte des torrents de documents qui, d'un pays à l'autre, par dizaines ou centaines de milliers, bouleversent le paysage des sources et les méthodes d'approche des historiens. Dès les années 1860, les diplomatistes ont entrepris d'explorer cette nouvelle frontière, mettant en garde historiens et éditeurs contre l'illusion de l'exhaustivité et de l'originalité, voire de l'ordre et du soin, des ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 4 décembre 2018
ISBN 9782357231429
EAN-13 9782357231429
Référence 122918-95
Nombre de pages de contenu principal 552
Format 16 x 23.5 x 3.5 cm
Poids 940 g

Olivier Guyotjeannin – Introduction. Du " regestre " au registre : un art médiéval de la mémoire de gouvernement

Première partie – Les registres de la chancellerie royale en contexte

John Baldwin – Le moment Philippe Auguste ;
Werner Maleczek – Les registres pontificaux du XIIIe siècle ;
Nicholas Vincent – Rouleaux ou registres ? Choix et usages de l'enregistrement. La chancellerie Plantagenêt (XIIe-XIIIe siècle) ;
Gaël Chenard, Jean-François Moufflet – La pratique du registre dans les chancelleries de Louis IX et d'Alphonse de Poitiers : regards croisés ;
Cristina Carbonetti Vendittelli – Scelte redazionali e funzionalità di governo nel registro di federico ii degli anni 1239-1240 ;
Olivier Canteaut – Du bon usage des registres. Les pratiques administratives de la monarchie capétienne et la matérialité de l'enregistrement, du milieu du XIIIe siècle à 1328 ;
Hélène Maurin-Larcher – Ordre et désordre de l'enregistrement. La chancellerie de Charles VII ;
Olivier Poncet – Le miroir d'un déclin ? Les registres de la Grande Chancellerie à l'âge moderne (XVIe-XVIIIe siècle).

Claude Gauvard – Conclusion de la première partie

Deuxième partie – Registres princiers et seigneuriaux

Aurélie Stuckens – À l'origine de l'enregistrement dans les principautés des anciens Pays-Bas. Le recueil de Marguerite de Constantinople, comtesse de Flandre et de Hainaut (1260-1276/1278) ;
Valerie Van Camp – Le début de l'enregistrement. La chancellerie comtale de Hainaut (1304-1320) ;
Michelle Bubenicek – Des registres hybrides ? De Jeanne de Bretagne à Yolande de Flandre (1331-1395) : les cartulaires dits " de la dame de Cassel " ;
Joseph Morsel – Quand enregistrer, c'est créer. La transformation des registres féodaux des évêques de Wurtzbourg aux XIVeet XVe siècles ;
Isabella Lazzarini – Registres princiers de l'Italie septentrionale aux XIVeet XVe siècles. Une première enquête (Milan, Ferrare, Mantoue) ;
Bertrand Schnerb – Des registres aux chartes de la chambre des comptes de Lille au temps des ducs de Bourgogne de la maison de Valois (1386-1477) ;
Hélène Schneider – L'art du registre dans les duchés de Bar et de Lorraine (1453-1508). État des lieux ;
Mathias Auclair – Le registre de Joffroi IV seigneur d'Apremont (1325-1370).

Olivier Mattéoni – Conclusion de la deuxième partie

Index

Résumés

Table des illustrations

La pratique de l'enregistrement en chancellerie prend un essor décisif, sinon fulgurant, aux temps de la grande mue documentaire qui court de la fin du XIIeau XIVe siècle. Elle signe l'émergence d'un nouvel art de mémoire gouvernemental, qui fait garder trace écrite des décisions et des ordres et instaure une nouvelle raison archivistique. Conséquemment, et plus prosaïquement, elle capte des torrents de documents qui, d'un pays à l'autre, par dizaines ou centaines de milliers, bouleversent le paysage des sources et les méthodes d'approche des historiens. Dès les années 1860, les diplomatistes ont entrepris d'explorer cette nouvelle frontière, mettant en garde historiens et éditeurs contre l'illusion de l'exhaustivité et de l'originalité, voire de l'ordre et du soin, des enregistrements.Leur propos était tout pragmatique: il visait l'inventaire des ressources et le catalogue des pièges, et entendait épauler des entreprises d'édition aussi florissantes que désordonnées. Les études pourtant restèrent rares et l'analyse comparée, plus rare encore. Or, comme le cartulaire, comme le formulaire, le registre de chancellerie révèle beaucoup sur lui-même. À partir du cas français, ouvert à des expériences extérieures (papauté, Angleterre, Italie, Empire), le volume entend apporter sa contribution à une histoire totale des registres qui enquête sur leurs origines, leurs éventuels modèles et surtout leur évolution, faite de tâtonnements et d'inerties autant que d'innovations et d'ambitions administratives. Mises en perspective par une introduction et deux conclusions, les dix-neuf contributions ici réunies centrent le regard, sans s'interdire quelques échappées, sur les registres des chancelleries royales et princières, dressant une carte des connaissances et des hypothèses, mais encore des vastes friches qui demeurent.Ont contribué à cet ouvrage : Mathias Auclair, John W. Baldwin, Michelle Bubenicek, Olivier Canteaut, Cristina Carbonetti Vendittelli, Gaël Chenard, Claude Gauvard, Isabella Lazzarini, Werner Maleczek, Olivier Mattéoni, Hélène Maurin-Larcher, Joseph Morsel, Jean-François Moufflet, Olivier Poncet, Hélène Schneider, Bertrand Schnerb, Aurélie Stuckens, Valeria Van Camp, Nicholas Vincent.

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