Musique et communauté esthétique

Une lecture croisée de Beethoven et Kant
John COHEN
Date de publication
1er janvier 2005
Résumé
Ce livre développe une réflexion sur la musique comme miroir de notre humanité. L'oeuvre musicale est ici pensée comme promesse de réconciliation, au nom d'une origine commune. En communiant avec l'autre dans la contemplation de l'oeuvre, nous retrouvons ce quelque chose de commun à tous, ce " juger ensemble " indispensable à la communication immédiate de l'homme avec l'homme. Mais au-delà de l'évidence d'une telle expérience esthétique, il importe de questionner l'oeuvre au plus près d'elle-même : l'approche du moment beethovénien, convié ici comme topos privilégié, se fera donc par la voie d'une analyse empirique. Il convient de sonder cette relation intrinsèque qui nous lie à l'oeuvre, afin de tenter de saisir, comment l'idée même du partage, en tant que source premi ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
16.00 €
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Date de première publication du titre 1er janvier 2005
ISBN 9782859399078
EAN-13 9782859399078
Référence SLU090916-54
Nombre de pages de contenu principal 168
Format 20 x 20 x 0 cm
Poids 334 g
Ce livre développe une réflexion sur la musique comme miroir de notre humanité. L'oeuvre musicale est ici pensée comme promesse de réconciliation, au nom d'une origine commune. En communiant avec l'autre dans la contemplation de l'oeuvre, nous retrouvons ce quelque chose de commun à tous, ce " juger ensemble " indispensable à la communication immédiate de l'homme avec l'homme. Mais au-delà de l'évidence d'une telle expérience esthétique, il importe de questionner l'oeuvre au plus près d'elle-même : l'approche du moment beethovénien, convié ici comme topos privilégié, se fera donc par la voie d'une analyse empirique. Il convient de sonder cette relation intrinsèque qui nous lie à l'oeuvre, afin de tenter de saisir, comment l'idée même du partage, en tant que source première de notre " être-humain ", constitue l'aboutissement ultime de notre écoute. Comment toutefois justifier l'intrusion de l'analyse dans une région occupée par cet être secret sur lequel la parole n'a que peu de prise ? On répondra en rappelant que le logos n'est à même de nous apprendre quelque chose sur l'oeuvre que parce que précisément cette dernière demande à être authentifiée par les mots décrivant l'expérience esthétique de l'homme : telle est son exigence pour exister librement, pour s'émanciper de son créateur, pour briser tout lien singulier avec lui et affirmer le Nous qu'elle n'a jamais cessé d'être. 

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