Pour reprendre les mots d'Armand Salacrou, si " Le Havre est une ville d'hommes ", ceux ci - essentiellement jeunes ouvriers, marins et instituteurs, normands et bretons - ont construit l'histoire des " communistes au Havre ". Le choix que fit une minorité d'entre eux de devenir des élus du Front populaire dans les 3e et 4e cantons, des résistants engagés dans la lutte armée, des gestionnaires politiques de municipalités d'union de la gauche, leur donne une place singulière. Le développement de réseaux de militants syndicaux et culturels, l'élargissement du vote communiste à de nouvelles couches sociales furent à l'origine d'une forme d'hégémonie progressivement déconstruite.
1re partie – DES CRISES À LA GUERRE FROIDE (1930-1947)
Le PC en quête de bases ouvrières (1922-1930) L'engagement dans la stratégie de Front populaire : une stratégie d'échec aux crises et aux fascismes La dimension internationale Les années troubles et les souvenirs de gloire : Résistance et déportation (1938-1944) La Libération (septembre 1944 - octobre 1947) ou l'impossible retour au Front populaire
2e partie – UNE LOGIQUE DE GUERRE (1947-1965)
Mémoire et actualité de la guerre La logique de guerre froide : exclusion et affrontements La logique de guerre froide : enfermement et violences L'héritage du Front populaire, de la Résistance et de la Libération Le PC tel qu'en lui-même
3e partie – DES GESTIONS UNITAIRES CONFRONTÉES AUX CRISES (1965-1983)
Changements politiques et réorientations stratégiques Extensions de l'espace et renouvellement des hommes Le PC confronté aux crises Les lieux et les structures du militantisme et de l'action culturels Le communisme municipal ou l'image d'un " socialisme à visage humain " Le PC, une institution ouverte ?
Conclusion Sources, bibliographie, filmographie
Pour reprendre les mots d'Armand Salacrou, si " Le Havre est une ville d'hommes ", ceux ci - essentiellement jeunes ouvriers, marins et instituteurs, normands et bretons - ont construit l'histoire des " communistes au Havre ". Le choix que fit une minorité d'entre eux de devenir des élus du Front populaire dans les 3e et 4e cantons, des résistants engagés dans la lutte armée, des gestionnaires politiques de municipalités d'union de la gauche, leur donne une place singulière. Le développement de réseaux de militants syndicaux et culturels, l'élargissement du vote communiste à de nouvelles couches sociales furent à l'origine d'une forme d'hégémonie progressivement déconstruite.