Jean-François MUIRON a été, successivement, ouvrier ferblantier, épicier, militant révolutionnaire de 1789, archiviste du département du Doubs (en 1790), chef de bureau à la sous-préfecture de Besançon (jusqu'en 1815), enfin retraité oisif. Ne marchant qu'avec l'aide de béquilles depuis l'âge de vingt-sept ans, il est marié avec une épouse qui devient aveugle vers 1820 ; leur fils ainé-Just Muiron, le disciple de Charles Fourier- est sourd, le cadet est " soudard "… C'est une vie de famille mouvementée qui est rapportée dans deux carnets manuscrits retrouvés il y a peu chez un brocanteur. Jean-François Muiron y consigne, le plus souvent en chansons gaies ou amères, des notes sur sa vie intime, personnelle et familiale, marquée par des scènes de ménage inévitables dans u ...
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Introduction :Le vieillard chansonnier7" Sans cesse admirant de jolis frontispices... "7Des petits bourgeois bisontins10Artisan ferblantier13Du fer blanc aux archives... par la Révolution21Les carnets de Jean-François Muiron32Un genre littéraire domestique : la chanson34Jean-François Muiron, Charles Fourier, Just Muiron38Généalogie des Muiron de Besançon42A.La famille de Jean-François Muiron44B.Les Muiron " de Château-Farine "50C.La famille du Colonel Muiron55Chronologie de la vie de Jean-François Muiron55Justification préparatoire62livre premier : Album ou mémorandum des ennuis de ma vieillesse73Complainte et anecdotes sur ma vie79[notes de la complainte]81Extrait de mon compte-rendu92Mes ennuis98Ennuis de ma vieillesse,106[Voeux]109Trois graves infirmités de plus112[Just]115[La Révolution de 1830]123Copie d'une lettre adressée au préfet126[Félix]128[Veuvage avorté et nouveaux comptes]132[Un vil brigand : Gilbert ou Miran]134[Suite des ennuis domestiques]141[Louison]153livre deuxième : La fin de ma vie de 60 à 80 ans161première partie : Suicide, héritage, mariage169Du suicide et de ses causes171De la majorité174La vie de garçon176Célibat et mariage178Du mariage : abus du régime de la communauté179Critique de la galanterie180deuxième partie : Invocations et provocations aux belles181La fin de ma vie, de 60 à 8o ans183Une dernière visite à l'hôtel de la volupté185[Le paillard septuagénaire]1Exil de Cythère190Nouveaux printemps,198[La rêverie du vieillard]202Mes derniers printemps203troisième partie : [Références littéraires]211[Blasons]213Accident arrivé à une fille vertueuse215Ce vieillard sur sa béquille216Extraits d'Amadis218Confession de Zulmé219[Morales de Mercure]222Laïs224Un libertin224 Histoire des âges et des sexes226Vie sexuelle226Des sens226Caractères du sexe féminin227livre troisième :Galanterie ; progrès des établissements destinés au culte de Vénus à Besançon229La prostitution à Besançon233Petite instruction aux belles241Invocation à Sainte-Madeleine241Extrait d'un catéchisme241Litanies des courtisanes246Oraison à saint Garcelin :247Répertoire annoncé contenant les noms248Etat nominatif des femmes publiques (1822)262La ménagerie267Avis important :277La quarantaine à Cythère279Index des airs de chansons (avec partitions)287Index des titres de chansons292Table des matières295
Jean-François MUIRON a été, successivement, ouvrier ferblantier, épicier, militant révolutionnaire de 1789, archiviste du département du Doubs (en 1790), chef de bureau à la sous-préfecture de Besançon (jusqu'en 1815), enfin retraité oisif. Ne marchant qu'avec l'aide de béquilles depuis l'âge de vingt-sept ans, il est marié avec une épouse qui devient aveugle vers 1820 ; leur fils ainé-Just Muiron, le disciple de Charles Fourier- est sourd, le cadet est " soudard "… C'est une vie de famille mouvementée qui est rapportée dans deux carnets manuscrits retrouvés il y a peu chez un brocanteur. Jean-François Muiron y consigne, le plus souvent en chansons gaies ou amères, des notes sur sa vie intime, personnelle et familiale, marquée par des scènes de ménage inévitables dans un milieu aussi perturbé. Veuf bâtard après vingt trois ans de mariage, Jean-François Muiron consigne aussi dans ses carnets ses aventures galantes : c'est pour le premier tiers du XIXe siècle, un tableau de la prostitution dans une ville de province que dresse le septuagénaire paillard.