Bilan des recherches menées depuis vingt-cinq ans par des anthropologues du Museu nacional de Rio de Janeiro sur les transformations sociales des grandes plantations du Nord-Est du Brésil. Il s'agit de comprendre comment les formes de pouvoir personnalisé — qui ont assuré depuis 1888, date de l'abolition de l'esclavage, la perpétuation du pouvoir qu'exerçaient les familles de planteurs sur les descendants d'esclaves — ont été ébranlées, à partir des années 1950, par un ensemble de facteurs liés à l'internationalisation du marché sucrier, l'apparition du syndicalisme paysan et l'instauration d'un nouveau régime juridique.
Bilan des recherches menées depuis vingt-cinq ans par des anthropologues du Museu nacional de Rio de Janeiro sur les transformations sociales des grandes plantations du Nord-Est du Brésil. Il s'agit de comprendre comment les formes de pouvoir personnalisé — qui ont assuré depuis 1888, date de l'abolition de l'esclavage, la perpétuation du pouvoir qu'exerçaient les familles de planteurs sur les descendants d'esclaves — ont été ébranlées, à partir des années 1950, par un ensemble de facteurs liés à l'internationalisation du marché sucrier, l'apparition du syndicalisme paysan et l'instauration d'un nouveau régime juridique.