L'originalité du travail d'Ernest Coumet en histoire et philosophie des sciences se perçoit dès sa thèse, en 1968, sur l'histoire des combinaisons au début du 17e siècle, avant Pascal et Leibniz. Examen subtil de textes et d'auteurs alors inconnus, ou très peu étudiés, comme Marin Mersenne ou Bernard Frenicle de Bessy, et bien d'autres; réflexions profondes sur le développement des mathématiques et ses ancrages culturels; chemins nouveaux tracés entre langage, musique et combinatoire à l'époque moderne, s'y enchaînent, donnant à voir, mieux encore que dans ses articles forcément condensés, la pratique de ce grand historien des sciences du 20e siècle. Restée jusqu'alors inédite, cette thèse témoigne de la pertinence toujours renouvelée de la démarche de Coumet.
Première Partie : Emergence de l'analyse combinatoire à travers les usages des combinaisons
Chapitre 1 : Premiers contacts de Mersenne avec les combinaisons Chapitre 2 : Des merveilles alphabétiques aux langues artificielles Chapitre 3 : Vers l'art de combiner Conclusion de la première partie : la préhistoire du De arte combinatoria de Leibniz
Deuxième Partie: L'étude mathématique des combinaisons
Chapitre 1: Les notions fondamentales chez Mersenne Chapitre 2: Les notions fondamentales chez Frenicle Chapitre 3: Les combinaisons avec répétition Chapitre 4: Le triangle arithmétique Chapitre 5: Les combinaisons multiples Conclusion de la deuxième partie
Troisième Partie: Enumérations et numérations
Chapitre 1: Enumérations de permutations Chapitre 2: Combinaisons générales et permutations Chapitre 3: Enumérations et numérations
Conclusion générale
Appendices
Textes inédits de Mersenne Notice sur Frenicle Notice sur les manuscrits l'Abrégé des combinaisons Notice sur Aimé de Gaignières
Bibliographie
Index
L'originalité du travail d'Ernest Coumet en histoire et philosophie des sciences se perçoit dès sa thèse, en 1968, sur l'histoire des combinaisons au début du 17e siècle, avant Pascal et Leibniz. Examen subtil de textes et d'auteurs alors inconnus, ou très peu étudiés, comme Marin Mersenne ou Bernard Frenicle de Bessy, et bien d'autres; réflexions profondes sur le développement des mathématiques et ses ancrages culturels; chemins nouveaux tracés entre langage, musique et combinatoire à l'époque moderne, s'y enchaînent, donnant à voir, mieux encore que dans ses articles forcément condensés, la pratique de ce grand historien des sciences du 20e siècle. Restée jusqu'alors inédite, cette thèse témoigne de la pertinence toujours renouvelée de la démarche de Coumet.