Que reste-t-il de l'africanisme ? Née dans les années trente, la notion d'africanisme a été remplacée dans les années soixante par l'appellation plus neutre d'études africaines. Leur spécificité, encore nettement affirmée, impose pourtant une réflexion sur leurs réminiscences africanistes, explicites et implicites. Avant de faire le bilan des savoirs africanistes et de leur apport aux sciences sociales contemporaines, interrogeons-nous, avec cinq jeunes chercheurs du Centre d'Etudes Africaines (EHESS), sur les circonstances de la naissance du paradigme africaniste et sur la pluridisciplinarité qui fonde son autonomie.
Que reste-t-il de l'africanisme ? Née dans les années trente, la notion d'africanisme a été remplacée dans les années soixante par l'appellation plus neutre d'études africaines. Leur spécificité, encore nettement affirmée, impose pourtant une réflexion sur leurs réminiscences africanistes, explicites et implicites. Avant de faire le bilan des savoirs africanistes et de leur apport aux sciences sociales contemporaines, interrogeons-nous, avec cinq jeunes chercheurs du Centre d'Etudes Africaines (EHESS), sur les circonstances de la naissance du paradigme africaniste et sur la pluridisciplinarité qui fonde son autonomie.