La notion de médiation connaît aujourd'hui un succès grandissant. Confinée au départ à certains domaines comme la diplomatie, le monde juridique ou la philosophie, elle conquiert maintenant le domaine économique, social et éducatif. Il y a médiation dès qu'un élément tiers (vivant ou non) modifie d'autres éléments en s'intercalant entre eux. Cette notion, aussi riche soit-elle, est si large qu'elle court le risque de devenir trop générale. L' objectif de l'ouvrage collectif est dans un premier temps de poser la question de son sens. Mais la question du sens est indépendante de son inscription dans le langage. Une quarantaine de linguistes se sont donc intéressé(e)s aux marquages en langues et en discours de l'activité médiatrice. Les communications couvrent un large spe ...
Lire la suite
La notion de médiation connaît aujourd'hui un succès grandissant. Confinée au départ à certains domaines comme la diplomatie, le monde juridique ou la philosophie, elle conquiert maintenant le domaine économique, social et éducatif. Il y a médiation dès qu'un élément tiers (vivant ou non) modifie d'autres éléments en s'intercalant entre eux. Cette notion, aussi riche soit-elle, est si large qu'elle court le risque de devenir trop générale. L' objectif de l'ouvrage collectif est dans un premier temps de poser la question de son sens. Mais la question du sens est indépendante de son inscription dans le langage. Une quarantaine de linguistes se sont donc intéressé(e)s aux marquages en langues et en discours de l'activité médiatrice. Les communications couvrent un large spectre qui va du domaine cognitif à celui du socio-discursif. La priorité a été donnée aux faits de langue, puis aux faits de discours pour déboucher finalement sur les acteurs des discours, sujet d'études du second volume.