Vivre Slow

Enjeux et perspectives pour une transition corporelle, récréative et touristique
Bernard ANDRIEU,Christophe GIBOUT,Florian LEBRETON
Résumé
Des expériences corporelles basiques aux rapports affectifs et aux conceptions cognitives les plus élaborées, le " vivre slow " se définit sous différentes modalités. Cette relation au monde s'incarne quand l'individu ne cherche pas simplement à s'approprier ce qui l'entoure mais à entrer en " résonance " avec – c'est-à-dire qu'elle le transforme tout en se laissant transformer par lui. La lenteur n'évoque pas le simple ralentissement de l'activité corporelle mais plus en profondeur, se présente comme une réponse à la transformation des rythmes de vie. " Peut-on résister à l'ère du temps accéléré " s'interrogent E. Déléage et G. Sabin qui tentent, eux aussi, de repérer des expériences innovantes de décélération. Si performance, vitesse ou rapidité ont longtemps gouverné ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
25.00 €
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Date de première publication du titre 10 septembre 2020
ISBN 9782814305687
EAN-13 9782814305687
Référence 124671-47
Nombre de pages de contenu principal 423
Format 16 x 24 x 2.3 cm
Poids 640 g

Florian LEBRETON, Christophe GIBOUT - Vivre Slow : Introduction à une pratique interdisciplinaire

Partie I : Slow et enjeux épistémologiques

Bernard ANDRIEU - De la lenteur à sa profondeur : les nouveaux sports d'éveil émersif

Chiara KIRSCHNER - Le mouvement " slow ", entre culture et éthique. Les apports du paradigme plus que représentationnel à la compréhension de la pratique de l'itinérance récréative contemporaine

Ludovic FALAIX - Vers une épistémologie à contre-courant

Federica BURINI - Le slow tourisme dans une perspective réticulaire et participative : Le network Centrality of Territories

Guillaume ROBIN, Jenny BUSSEK - De la figure du Wanderer de Hermann Hesse aux ouvrages de Tesson : le vagabondage comme plongée en soi et enjeu de résistance

Christophe GIBOUT - Voyages dans le désert : de l'expérience humaine à l'expérience scientifique

Partie II : Slow, écologie corporelle et sportive

Olivier SIROST - Slow camping : le campeur animé d'un idéal glam dans la cabane des origines

Frédérick GUYON - Du Japon à la ligne bleue des Vosges : des itinérances forestières pour se connecter aux arbres, à l'espace, au temps présent et à soi

Romain ROCHEDY - L'ultra-trail comme slow sport. Analyse d'un espace de décélération

Ivan RAÇA, Fabrice DOSSEVILLE, Olivier SIROST - La marche nordique : une activité physique et sportive au développement, aux perceptions et aux motifs de pratique individualisés en lien avec l'émergence de la slow-culture en France

Stéphane HÉAS, Arine KASSABIAN - Les méthodes psychocorporelles aujourd'hui : de l'alternative douceur à une lenteur alternative ?

Caroline NIZARD - Les vacances-yoga : engagement et expériences du corps à Rishikesh

Partie III : Slow, mobilités touristiques et rapports aux territoires

Sandra MALLET - Cittaslow, slow urbanisme : des modèles alternatifs d'aménagement ?

Philippe BOURDEAU - Ralentir le tourisme… ou le dépasser ?

Clémence PERRIN-MALTERRE - Expérience d'itinérance en vélo en famille à travers l'Europe. L'Eurovélo 6 de Saint-Brévin-les-Pins (France) à Novi Sad (Serbie)

Xavier MICHEL, Vincent ANDREU-BOUSSUT, Céline CHADENAS, Élodie SALIN, Caroline RUFIN-SOLER, Vincent HERBERT - La lenteur et l'itinérance dans les pratiques touristiques de sites littoraux européens

Marie-Noëlle RIMAUD, Jérôme PIRIOU - Le slow tourisme : ambitions et contraintes institutionnelles pour un développement touristique différencié. Cas du réseau des villages " de Pierres & d'Eau " en Charente-Maritime

François DESBOS - Parcourir le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle au XXIe siècle : entre sentiments d'anachronisme, volonté de rupture et besoin de ressourcement

Christelle AUDOUIT - Le slow sport à l'épreuve des stratégies territoriales, touristiques et associatives

Bernard ANDRIEU - Conclusion : L'énergie de la lenteur

Les contributeurs

Des expériences corporelles basiques aux rapports affectifs et aux conceptions cognitives les plus élaborées, le " vivre slow " se définit sous différentes modalités. Cette relation au monde s'incarne quand l'individu ne cherche pas simplement à s'approprier ce qui l'entoure mais à entrer en " résonance " avec – c'est-à-dire qu'elle le transforme tout en se laissant transformer par lui. La lenteur n'évoque pas le simple ralentissement de l'activité corporelle mais plus en profondeur, se présente comme une réponse à la transformation des rythmes de vie. " Peut-on résister à l'ère du temps accéléré " s'interrogent E. Déléage et G. Sabin qui tentent, eux aussi, de repérer des expériences innovantes de décélération. Si performance, vitesse ou rapidité ont longtemps gouverné les rapports au corps et aux espaces, les préoccupations éthiques et environnementales contemporaines invitent au contraire à " lever le pied ". L'accélération du temps et des rythmes quotidiens vécus est questionnée par l'émergence d'une " slow culture ", comme enjeu de résistance individuelle et collective.La question du récréatif est-elle en transition, à la fois dans sa dimension individuelle et collective? En multipliant les observations de pratiques en transition chez les consommateurs de loisirs, les acteurs touristiques, les institutions ou les acteurs territoriaux, nous tentons de montrer l'existence d'un mouvement significatif qui engage nos pratiques et nos modes de vie vers une éco-récréativité, une écologie corporelle et un tourisme traditionnel à dépasser.

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