Prendre la plume des Lumières au Romantisme

Pratiques de l'écrit dans l'Europe de la fin de l'époque moderne
Mathieu MAGNE
Date de publication
17 octobre 2019
Résumé
Des salons des Lumières aux cénacles romantiques, nombreux sont les auteurs à avoir exprimé leur rapport à la plume à la fin du long XVIIIe siècle. Acte social ou expression du for privé, les pratiques de l'écrit éclairent une période charnière de l'histoire du manuscrit, du livre et de l'édition. Quelles furent les valeurs apportées au geste de prendre la plume dans les sociétés européennes et en quoi la gamme des écritures nous informe-t-elle sur les transformations de l'époque moderne?L'analyse de sources en grande partie inédites a rassemblé une équipe pluridisciplinaire soucieuse de faire apparaître les aspects matériels et culturels d'une activité confrontant l'individu aux traces qu'il laissait sur le papier. Les approches méthodologiques sont ainsi centrées sur ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 17 octobre 2019
ISBN 9782845168794
EAN-13 9782845168794
Référence 123790-37
Nombre de pages de contenu principal 258
Format 16 x 24 x 1.5 cm
Poids 477 g

Matthieu Magne – Introduction

Première partie : Écrits personnels et parcours professionnels

Pauline Landois – Pratiques de l'écrit des artisans allemandsà la fin de l'époque moderne De l'outil à la plume ;
Audrey Millet – Le journal intime d'Henri Lebert, dessinateur de fabrique (1794-1862). " Je suis né patriote " ;
Alessia Castagnino – Le prêtre Pietro Antoniutti, médiateurculturel entre Venise et la Grande-Bretagne (années 1780-années 1820). La plume du traducteur ;
Juliette Deloye – L'écriture de soi dans la correspondancede Louis de Beer (1777-1823). Entre acte social et écriture littéraire ;
Isabelle Le Pape – De l'écriture miniature et collectiveà la genèse de l'auteur. Des juvenilia des Brontë aux figures d'écrivainsau XIXe siècle ;
Eddie Breuil – Quand l'éditeur prend la plumesous couvert de fidélité à l'auteur.
Deuxième partie : Les traces d'une présence au monde

Diana Curca – Entre l'opinion publique et le " tribunal de l'Histoire ". Une pratique " raisonnée " de l'écriturechez le cardinal de Bernis ;
Azzurra Mauro – " Il faut toujours écrire, même lorsqu'il n'y a rien à dire ". Pratiques épistolaires et construction en miroirdans la correspondance entre Ferdinando Galianiet Louise d'Épinay (1769-1782) ;
Susan van Dijk et Maria Schouten – La correspondance d'Isabelle de Charrière(1740-1805). Survie et destruction des lettres comme thématiques de l'épistolière ;
Matthieu Magne – Ma plume a pris le mors aux dents. Écrire, s'écrire, décrire dans la " première société " de la monarchie des Habsbourg (années 1790 – années 1830) ;
Marjorie Alaphillipe – Réécritures en Révolution. Les copies autographes de la correspondance de Marie-Félix Faulcon (1758-1843) ;
Michel Figeac – Écritures mémorielles et (re)présentationde soi. Les nobles vus par eux-mêmes au crépusculedu siècle des Lumières ;
Véronika Altashina – Les Justine du marquis de Sade. Du conte philosophique à l'épopée romantique ;
Victoire Feuillebois – Prendre la plume... du conteur : valeursde l'oralité dans la prose du débutdu XIXe siècle. L'exemple de Mademoiselle de Scudéry d'E. T. A. Hoffmann.

Pierre-Yves Beaurepaire – Conclusion

 

 

Des salons des Lumières aux cénacles romantiques, nombreux sont les auteurs à avoir exprimé leur rapport à la plume à la fin du long XVIIIe siècle. Acte social ou expression du for privé, les pratiques de l'écrit éclairent une période charnière de l'histoire du manuscrit, du livre et de l'édition. Quelles furent les valeurs apportées au geste de prendre la plume dans les sociétés européennes et en quoi la gamme des écritures nous informe-t-elle sur les transformations de l'époque moderne?L'analyse de sources en grande partie inédites a rassemblé une équipe pluridisciplinaire soucieuse de faire apparaître les aspects matériels et culturels d'une activité confrontant l'individu aux traces qu'il laissait sur le papier. Les approches méthodologiques sont ainsi centrées sur la définition par l'écriture du rapport à soi et à l'autre, à un métier ou à un milieu social dans l'Europe des Révolutions.

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