Mauvaises langues !

Florence CABARET,Nathalie VIENNE-GUERRIN
Date de publication
4 mars 2014
Résumé
Ce volume est consacré à la mauvaise langue, c'est-à-dire à l'idiome linguistique irrégulier ou incorrect mais aussi à la " malebouche " qui blesse, insulte, blasphème, invective, est instrument de commérage ou de bavardage.En s'intéressant aux mauvaises langues, cet ouvrage montre combien les recherches des philosophes du langage, sociolinguistes, traductologues, historiens et stylisticiens font évoluer nos conceptions de la langue, au point de nous faire préférer à la bonne norme ses variations souvent condamnées et jugées indignes d'être étudiées.Objet tout à la fois de fascination et de répulsion, la mauvaise langue semble résister à toute tentative de contrôle.Des péchés de la langue catalogués par la culture médiévale à la mauvaise langue proscrite par l'école fra ... Lire la suite
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Date de première publication du titre 16 septembre 2013
ISBN 9791024000657
EAN-13 9791024000657
Référence B115854-27
Nombre de pages de contenu principal 384
Format 15.5 x 24 x 2.8 cm
Poids 583 g

Introduction générale

Première partie – Langue incorrecte/langue correcte

Catherine Filippi-Deswelle – La " mauvaise langue " mérite-t-elle d'être étudiée ?
Nicolas Ballier – (Méta)linguistique de la mauvaise langue ;
Amina Askar – " An old abusing of God's patience and the King's English ". L'émergence du " King's English " à l'époque élisabéthaine et dans les pièces historiques de Shakespeare ;
Sylvaine Bataille – L'Homère de George Chapman : la bonne langue à l'épreuve de la traduction ;
Elatiana Razafimandimbimanana – Des mauvaises langues aux " mauvais mots " : ce qui se dénonce à l'école montréalaise en milieu plurilingue ;
Jean-Jacques Lecercle – " Éduquons, c'est pas une insulte ". Insulte (et) rhétorique.

Deuxième partie – Maux de langue

Évelyne Larguèche – L'effet injure face à l'effet littéraire ;
Lindsay Watson – Les techniques de l'invective dans la Sixieme Satire de Juvénal ;
Laurence Villard – " Couronner Thersite ", ou la suprême insulte entre Eschine et Démosthène ;
Claude Gontran – Les " énigmes " de Tirésias, miroir de la mauvaise langue d'Œdipe ;
Astrid Guillaume – La langue (au service) du mal(in) au Moyen Âge : Reinhart Fuchs ;
Mathias Schonbuch – Stratégies de la tension : le langage de la violence et la parole comme arme dans le Decameron de Boccace ;
Claire Gheeraert-Graffeuille – La commère et le roi : la mauvaise langue face au pouvoir dans la littérature pamphlétaire de la guerre civile anglaise (1642-1649) ;
Claire Boulard-Jouslin – " Scandal is the woman's weapon " : féminité et journalisme de propagande dans The Parrot (1728) ;
Hélène Francoual – Bernhard imprécateur : une évidence à questionner.

Troisième partie – Contrôle de la langue

Hélène Rabaey – Des bons et des mauvais usages de la langue selon Érasme. La Lingua et sa réception dans l'Espagne du XVIe siècle ;
Carla Casagrande et Silvana Vecchio – Mala lingua. Discipline de la parole et du silence dans la culture médiévale ;
Anne Milhou-Roudié – Du blasphème à l'insulte : le contrôle de la langue dans l'Espagne du Siècle d'or ;
Emily Butterworth – " Un flux de caquet ". Excès et éthique de la parole à la Renaissance (le cas de Montaigne, " Sur des vers de Virgile ").

Résumés/Abstracts

Ce volume est consacré à la mauvaise langue, c'est-à-dire à l'idiome linguistique irrégulier ou incorrect mais aussi à la " malebouche " qui blesse, insulte, blasphème, invective, est instrument de commérage ou de bavardage.En s'intéressant aux mauvaises langues, cet ouvrage montre combien les recherches des philosophes du langage, sociolinguistes, traductologues, historiens et stylisticiens font évoluer nos conceptions de la langue, au point de nous faire préférer à la bonne norme ses variations souvent condamnées et jugées indignes d'être étudiées.Objet tout à la fois de fascination et de répulsion, la mauvaise langue semble résister à toute tentative de contrôle.Des péchés de la langue catalogués par la culture médiévale à la mauvaise langue proscrite par l'école française de Montréal, du " flux de caquet " décrit par Montaigne à l'insulte syndicale contemporaine, de la polémique classique aux pamphlets de la guerre civile anglaise, une diversité de situations d'énonciation et de contextes sociohistoriques sont envisagés ici, qui nous permettent de mesurer à quel point dire et fer sont intimement liés.

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