Tracés, n° 22/2012

Ecologiques
Pierre CHARBONNIER,Yaël KREPLAK
Revue
Tracés
Date de publication
21 mai 2012
Résumé
Et si la dynamique des faits sociaux relevait moins d'une logique interne à l'organisation des hommes entre eux qu'à un ensemble d'interactions entre ces derniers et leur milieu ? Voilà l'hypothèse générale que les textes réunis dans ce numéro de Tracés cherchent à explorer. L'élaboration théorique d'une science des milieux humains, telle qu'elle a pu être proposée par G. Bateson, a en effet fourni une impulsion à un ensemble de recherches empiriques qui prennent le parti de suivre les faits sociaux dans leurs multiples relations aux objets, naturels et techniques, qui les entourent. Ces derniers cessent alors d'apparaître comme un simple décor au sein duquel le social prendrait place, pour participer pleinement à la construction de l'action collective, à l'élaboration ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
15.00 €
Ajout au panier /
Actuellement Indisponible
ISSN 17630061
Date de première publication du titre 21 mai 2012
ISBN 9782847883558
EAN-13 9782847883558
Référence 113797-46
Nombre de pages de contenu principal 252
Format 15 x 23 x 1.6 cm
Poids 410 g

ÉDITORIAL
Pierre Charbonnier et Yaël Kreplak, " Savoirs écologiques ";

ARTICLES
Anthony Pecqueux, " Pour une approche écologique des expériences urbaines ";

Natalia La Valle, " Temporalités distribuées et partagées. Une approche écologique des activités familiales dans le foyer ";

Martín Tironi, " Mettre l'écologie en mouvement. Les controverses à l'origine du projet Vélib' ";

Baptiste Gille, " De l'écologie symbolique à l'écologie politique. Anthropologie des controverses environnementales chez les Salish côtiers ";

Catherine Larrère, " L'écoféminisme : féminisme écologique ou écologie féministe ? ";

NOTES
Joffrey Becker, " L'écologie prospective de la robotique ";

Lucile Garçon et Aurore Navarro, " La Société des territorialistes ou la géographie italienne en mouvement ";

Pierre Charbonnier, " De l'écologie à l'écologisme de Marx. Sur l'histoire naturelle du capitalisme et ses interprétations ";

TRADUCTIONS
Tim Ingold, " Culture, nature et environnement. Vers une écologie de la vie (traduction : Pierre Madelin présentation : Pierre Charbonnier) ";

Diana Davis, " L'éco-gouvernance en Algérie française. Histoire environnementale, politique et administration coloniale (traduction : Hakim Bourfouka) ";

ENTRETIENS
Yaël Kreplak et Barbara Turquier, " L'écologie en architecture et urbanisme : entre normes et pratiques. Entretien avec Nicolas Michelin ";

Émilie Hache et Valérie Pihet, " "Getting back to the wrong nature" . Entretien avec Armin Linke ".

Et si la dynamique des faits sociaux relevait moins d'une logique interne à l'organisation des hommes entre eux qu'à un ensemble d'interactions entre ces derniers et leur milieu ? Voilà l'hypothèse générale que les textes réunis dans ce numéro de Tracés cherchent à explorer. L'élaboration théorique d'une science des milieux humains, telle qu'elle a pu être proposée par G. Bateson, a en effet fourni une impulsion à un ensemble de recherches empiriques qui prennent le parti de suivre les faits sociaux dans leurs multiples relations aux objets, naturels et techniques, qui les entourent. Ces derniers cessent alors d'apparaître comme un simple décor au sein duquel le social prendrait place, pour participer pleinement à la construction de l'action collective, à l'élaboration d'enjeux normatifs et politiques, ou plus simplement à la formation de l'expérience. Les textes qui composent ce numéro mettent en œuvre cette approche dans le cadre de disciplines variées, notamment l'anthropologie (T. Ingold, B. Gille), l'histoire (D. Davis), la philosophie (C. Larrère), ou encore la biomimétique (J. Becker), mais aussi en mobilisant diverses échelles et objets d'analyse : l'environnement naturel, bien sûr (L. Garçon et A. Navarro), la ville (A. Pecqueux), l'espace domestique (N. Lavalle). L'inscription du social dans des milieux apparaît alors bien souvent comme un objet de négociations, de désaccords, comme l'occasion de redéfinir les principes du lien social, et cela à l'échelle d'une ville (M. Tironi) ou d'une formation économique (P. Charbonnier). Enfin, ce numéro donne la parole à ceux pour qui les milieux sont d'abord une matière à travailler, comme les urbanistes (N. Michelin) ou certains artistes (A. Linke).Par delà la multiplicité des perspectives et des objets envisagés, Écologiques met en question la valeur heuristique des approches en termes de milieu. En effet, celles-ci provoquent une attention renouvelée aux phénomènes ordinairement pris en charge par les sciences humaines, elles en mobilisent de nouveaux, elles déplacent les frontières entre les catégories classiques et les disciplines qui forment ce paysage intellectuel. Sans prétendre tirer un bilan définitif de ces transformations, ce numéro se propose donc de prendre nos repères dans ce nouvel espace.

Recommandations

Ajouter un partenaire

1. Structure

2. Réprésentant légal

3. Convention

4. IBAN

* champ obligatoire
* champ obligatoire
* champ obligatoire
* champ obligatoire

Ajouter une personne

1. Personne

Ajouter une entreprise

1. Structure

2. Réprésentant légal

* champ obligatoire
* champ obligatoire