Une Cité et son territoire

Besançon 1391, l'affaire des fourches patibulaires
Sylvie BÉPOIX
Date de publication
22 novembre 2010
Résumé
Le territoire de Besançon – aujourd'hui encore l'un des plus vastes entre ceux des villes françaises – est objet de convoitise de la part de ses voisins. Parmi les richesses qui permettent à la ville impériale de vivre dans une certaine autarcie sont la vigne, sur tout le territoire, et l'immense forêt de Chailluz, au nord. Et aussi les carrières de laves : ces pierres plates servent à la couverture des maisons et ne seront remplacées que progressivement (au XIXe sècle seulement dans bien des campagnes) par la tuile.A proximité des Lavières, aux abords de la forêt de Chailluz, le comte de Bourgogne fait ériger des fourches patibulaires : signe symbolique de souveraineté, leur construction est contestée par les Bisontins.Les dépositions des quelque cent témoins appelés l ... Lire la suite
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Date de première publication du titre 22 novembre 2010
ISBN 9782848672953
EAN-13 9782848672953
Référence 113210-39
Nombre de pages de contenu principal 268
Format 15.5 x 24 x 1.4 cm
Poids 452 g

Préface
Remarques préalables
Introduction
Premier chapitre — Tableau de Besançon à la fin du XIVe siècle
Les trois pouvoirs
Justice, défense, finances .
Besançon et les puissances voisines
Deuxième chapitre — Présentation de l' " affaire des fourches "
L'affaire et les intervenants
La procédure
Les témoins
Troisième chapitre — Le territoire de Besançon
Définition et limites
Utilisation du territoire
Valentin et les Lavières
Quatrième chapitre — La justice dans la banlieue.
Répartition des fonctions
Les fourches patibulaires .
Le ban des vendanges et les forestiers de Chailluz
Conclusion
L'enquête de 1391 édition du texte et de ses annexes
Présentation
Table récapitulative des données juridiques
Edition du texte
Documents 01 à 03
Documents [1] à [5], 1390-1391
Bibliographie 

Le territoire de Besançon – aujourd'hui encore l'un des plus vastes entre ceux des villes françaises – est objet de convoitise de la part de ses voisins. Parmi les richesses qui permettent à la ville impériale de vivre dans une certaine autarcie sont la vigne, sur tout le territoire, et l'immense forêt de Chailluz, au nord. Et aussi les carrières de laves : ces pierres plates servent à la couverture des maisons et ne seront remplacées que progressivement (au XIXe sècle seulement dans bien des campagnes) par la tuile.A proximité des Lavières, aux abords de la forêt de Chailluz, le comte de Bourgogne fait ériger des fourches patibulaires : signe symbolique de souveraineté, leur construction est contestée par les Bisontins.Les dépositions des quelque cent témoins appelés lors de la procédure engagée par la cité ne renseignent pas seulement sur l'affaire des fourches : c'est toute l'organisation du territoire qui est décrite dans ce rouleau de papier spectaculaire. Et les témoins eux-mêmes, dans leur diversité, sont un échantillonnage de la population bisontine de la fin du XIVe siècle.L'édition du document, et les commentaires auxquels elle donne lieu, offre un tableau incroyablement vivant de la société à cette époque.

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