1895, nº 74/Hiver 2014

Revue
1895
Date de publication
16 février 2015
Résumé
" Guerre et cinéma ", sujet " obligé " de l'année 2014 en écho à 1914 et 1944, peut s'entendre diversement. Au-delà des représentations que le cinéma donne de conflits qui lui sont contemporains, proches ou éloignés dans le temps, cela va de la niaiserie selon laquelle " le cinéma aime la guerre ", parce qu'elle est spectaculaire, à une ontologie du rapport de l'arme et de l'œil qui culmine dans une " logistique de la perception ". Ce numéro a choisi de rassembler trois études et deux archives qui s'attachent à des " aspects iconiques " singuliers des deux dernières guerres mondiales pour en renouveler l'interprétation. Images documentaires – fixes ou animées –révélant la perméabilité entre les domaines du cinéma et de la photographie. Victor Barbat examine la photograp ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
20.00 €
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ISSN 07690959
Date de première publication du titre 28 février 2015
ISBN 9782370290748
EAN-13 9782370290748
Référence 118297-42
Nombre de pages de contenu principal 216
Format 19 x 28 x 1.5 cm
Poids 568 g

Etudes

Thomas Tode, " Une larme sur la joue du temps : le Retour d'Henri Cartier-Bresson " ;

François Albera, " Les désastres de la guerre : le Six Juin à l'aube de Jean Grémillon " ;

Victor Barbat, " Sur quelques manières de lever et représenter bannières et drapeaux : l'exemple du Reichstag en mai 1945 ".

Archives

Hélène Guillot, " Les images interdites de la Section photographique de l'armée : quand l'État censure ses propres clichés " ;

Olivier Racine, " Regards allemands sur la Deuxième Guerre mondiale en France : les films de Heinz Brockmann ".

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Notes de lecture

Vient de paraître

Résumés/Abstracts et présentation des auteurs

Erratum

" Guerre et cinéma ", sujet " obligé " de l'année 2014 en écho à 1914 et 1944, peut s'entendre diversement. Au-delà des représentations que le cinéma donne de conflits qui lui sont contemporains, proches ou éloignés dans le temps, cela va de la niaiserie selon laquelle " le cinéma aime la guerre ", parce qu'elle est spectaculaire, à une ontologie du rapport de l'arme et de l'œil qui culmine dans une " logistique de la perception ". Ce numéro a choisi de rassembler trois études et deux archives qui s'attachent à des " aspects iconiques " singuliers des deux dernières guerres mondiales pour en renouveler l'interprétation. Images documentaires – fixes ou animées –révélant la perméabilité entre les domaines du cinéma et de la photographie. Victor Barbat examine la photographie emblématique du déploiement du drapeau soviétique sur le toit du Reichstag de Berlin en 1945 de Khaldéi. La généalogie de cette image ouvre à la " construction photographique " dont elle a été l'objet. Le photographe " par excellence ", Cartier-Bresson se fait cinéaste avec le Retour en 1945. Thomas Tode étudie ce film, ses conditions de production et son exploitation pour en éclairer le point de vue. Jean Grémillon quant à lui, évoquant le débarquement allié en Normandie dans le Six juin à l'aube, engage une écriture cinématographique de l'histoire et fait du cinéma un travail du deuil. Dans la partie Archives Hélène Guillot analyse une série de plaques photographiques de la guerre de 1914-1918 interdites par l'autorité militaire. Pierre Racine de son côté s'attache à l'œuvre d'un cinéaste amateur en garnison dans La Rochelle occupée en 1942-1944, le capitaine Brockmann. La partie Chroniques de la revue rend compte de colloques, festivals, livres, revues et dvd.

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