De Chair et de sang

Images et pratiques du cannibalisme de l'Antiquité au Moyen Âge
Vincent VANDENBERG
Date de publication
17 avril 2014
Résumé
Lorsqu'au XVIe siècle les mangeurs d'hommes – les anthropophages – reçoivent le nom de cannibales, c'est aussi une tradition millénaire qui adopte des formes nouvelles. Avant Colomb, il y a en effet une histoire occidentale de l'homme comme nourriture, mais celle-ci reste en grande partie à écrire. Le présent ouvrage contribue à combler cette lacune.Dans les récits et les images de l'ethnographie ancienne, l'anthropophage, qu'il mange ses ennemis ou ses défunts bien-aimés, est un être lointain, dont les coutumes bousculent les normes culturelles occidentales. Menace distante, alors, le cannibale? Bien au contraire: on dit de groupes et d'individus marginaux qu'ils convoitent la chair d'enfants innocents pour leurs mystérieux rituels. On parle aussi d'affamés qui n'hésit ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 17 avril 2014
ISBN 9782753533356
EAN-13 9782753533356
Référence 117395-53
Nombre de pages de contenu principal 420
Format 15.5 x 24 x 3.4 cm
Poids 683 g

Le cannibalisme?: définition et état des connaissances
Cannibalismes antiques et médiévaux
Le prix de la survie?: faim et cannibalisme, entre Antiquité et Moyen Âge
Constructions et reconstructions du discours sur le cannibalisme de survie au Moyen Âge
Aux sources de l'ethnographie occidentale des mangeurs d'hommes

Lorsqu'au XVIe siècle les mangeurs d'hommes – les anthropophages – reçoivent le nom de cannibales, c'est aussi une tradition millénaire qui adopte des formes nouvelles. Avant Colomb, il y a en effet une histoire occidentale de l'homme comme nourriture, mais celle-ci reste en grande partie à écrire. Le présent ouvrage contribue à combler cette lacune.Dans les récits et les images de l'ethnographie ancienne, l'anthropophage, qu'il mange ses ennemis ou ses défunts bien-aimés, est un être lointain, dont les coutumes bousculent les normes culturelles occidentales. Menace distante, alors, le cannibale? Bien au contraire: on dit de groupes et d'individus marginaux qu'ils convoitent la chair d'enfants innocents pour leurs mystérieux rituels. On parle aussi d'affamés qui n'hésitent pas à dévorer leurs proches, de femmes désespérées qui mangent leurs enfants. Pendant ce temps, pourtant, du sang humain soigne, stimule, rassasie ou sanctifie, tandis que de pieux chrétiens consomment la chair du Christ sous les apparences de l'hostie.À l'aide des méthodes de l'histoire et des disciplines sœurs, l'auteur reconstitue un portrait tout en contrastes du tabou alimentaire par excellence. Entre imaginaires plus ou moins informés et réalités plus ou moins déformées, un parcours varié et étonnant se dessine.

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