Stéphane Lajaumont propose une fine analyse des pratiques pastorales de l'Église. Il démontre qu'au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, sous des épiscopats marqués par l'influence saint-sulpicienne, les prêtres ont inscrit leur pastorale et le message religieux dans les cadres et les pratiques communautaires de la société limousine. Grâce à leur art de l'accommodement, un " pas de deux " fut possible entre clercs et fidèles. Il dura sans anicroche sérieux jusqu'aux années 1770, marquées par des signes d'un détachement religieux perceptible en Limousin comme dans la quasi-totalité du royaume par un détachement religieux.
Première partie : Une mise en œuvre de la Reforme catholique en Limousin (vers 1660-1789)
La Réforme catholique en Limousin (vers 1660-1789) : rythmes et orientations Chapitre II : Limoges et Tulle : deux diocèses sous influence saint-sulpicienne Conclusion
Deuxième partie : La Réforme catholique au plus près des paroissiens : une organisation immuable de l'espace sacré en Limousin ?
Chapitre III : Un espace sacré paroissial peu modifié par la Réforme catholique Chapitre IV : La mise en scène des dévotions dans les églises paroissiales ou le sens de l'équilibre Conclusion
Troisième partie : Les temps de la Réforme catholique en Limousin : Discours et pratiques collectives de dévotion (vers 1660-1789)
Chapitre V : Une parole pour chacun Chapitre VI : Prier avec les pieds : les processions en Limousin (mi XVIIe siècle – XVIIIe siècle) Conclusion
Quatrième partie : Un compromis religieux : Les confréries de dévotion entre clercs et fidèles (vers1660-1789)
Chapitre VII : Pastorale et confréries de dévotion (vers 1660-1789) Chapitre VIII : Les confréries de dévotion, lieu d'un compromis religieux au XVIIIe siècle
Annexes Sources Bibliographie Index des noms de lieux Index des noms de personnes Tables des graphiques, tableaux et cartes
Stéphane Lajaumont propose une fine analyse des pratiques pastorales de l'Église. Il démontre qu'au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, sous des épiscopats marqués par l'influence saint-sulpicienne, les prêtres ont inscrit leur pastorale et le message religieux dans les cadres et les pratiques communautaires de la société limousine. Grâce à leur art de l'accommodement, un " pas de deux " fut possible entre clercs et fidèles. Il dura sans anicroche sérieux jusqu'aux années 1770, marquées par des signes d'un détachement religieux perceptible en Limousin comme dans la quasi-totalité du royaume par un détachement religieux.