Dire les maux

Littérature et maladie
Pascale ANTOLIN,Marie-Lise PAOLI
Résumé
Comment dire les maux? Comment mettre en mots la maladie quand on n'est pas médecin? Et pourquoi les dire? Selon que l'on est femme, homme, jeune ou plus âgé, quelles variations se font entendre sur un même thème? C'est à ces questions notamment que s'efforcent de répondre, chacun à sa façon, les auteurs de ce livre. Certains auscultent la fiction (francophone, anglophone, germanophone) ou le récit de soi, d'autres analysent le discours de leurs patients. Car c'est la transdisciplinarité qui caractérise cet ouvrage où la littérature fait écho à la vie, l'écriture à la parole. Et face à la catastrophe, au chaos, que provoque la maladie, ce qui est au cœur des récits, c'est la question du sens: signification et direction. Pourtant la douleur ne se laisse pas facilement ap ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 15 mars 2016
ISBN 9782858924561
EAN-13 9782858924561
Référence 119736-24
Nombre de pages de contenu principal 252
Format 16 x 24 x 1.5 cm
Poids 450 g

Liste des auteurs

Pascale Antolin – Introduction ;

Annie Rolland – Les narrations de la douleur : enjeux narcissiques et objectaux ;

Géraldine Vogel – Neurasthénie et maladie du siècle : le cas Edmond Rostand ;

Anne-Laure Rigeade – Dire, lire la dépression : The Bell-Jar de Sylvia Plath ;

Ghislaine Lozachmeur – Des maux aux mots : les récits du cancer ;

Clarisse Couturier Garcia – Écrire le cancer au féminin : deux voix de femmes ;

Sandrine Cherat – L 'Usage de la photo d 'Annie Ernaux et de Marc Marie : dire le cancer du sein ;

Irina Durnea – La maladie au féminin dans Roses à crédit et L 'Âme d'Elsa Triolet ;

Ema Eygreteau – Comme un fil d'Ariane... Diastole 1 ;

Nadine Rouquette – Le labyrinthe des sensations, une dialectique du corps et de l'espace ;

Régine Atzenhoffer – Adolescents en souffrance et corps en ruine. L'écriture de la maladie et du corps malade dans la littérature de jeunesse contemporaine ;

Nathalie Jaëck – Between aphasia and logorrhoea: verbal entanglement in A Tale of Two Cities;

Nathalie Vincent-Arnaud – Fugues de maux : l'écrit du corps malade dans quelques nouvelles américaines contemporaines ;

Stéphanie Durrans – Littérature et " traumathisme " dans An Invisible Sign of My Own d 'Aimee Bender ;

Ophélie Chavaroche – " La vaine chose que c'est que la medecine " : Logiques de soin dans le Journal de voyage de Montaigne ;

Bernard Duché – Libres pensées d'un médecin-écrivain sur la maladie et la mort ;

Marc Guiraud – Postface : Danser les maux.
 

Comment dire les maux? Comment mettre en mots la maladie quand on n'est pas médecin? Et pourquoi les dire? Selon que l'on est femme, homme, jeune ou plus âgé, quelles variations se font entendre sur un même thème? C'est à ces questions notamment que s'efforcent de répondre, chacun à sa façon, les auteurs de ce livre. Certains auscultent la fiction (francophone, anglophone, germanophone) ou le récit de soi, d'autres analysent le discours de leurs patients. Car c'est la transdisciplinarité qui caractérise cet ouvrage où la littérature fait écho à la vie, l'écriture à la parole. Et face à la catastrophe, au chaos, que provoque la maladie, ce qui est au cœur des récits, c'est la question du sens: signification et direction. Pourtant la douleur ne se laisse pas facilement appréhender par le langage. Certains disent même qu'elle le détruit. D'où le recours à l'image (comparaison, métaphore), à un discours oblique, voire la recherche d'un au-delà des mots, pour évoquer ce qui relève du plus intime. Ce qu'il s'agit de dire, en vérité, d'un chapitre à l'autre et chez tous les auteurs, c'est la vacillation et la transformation de son identité.

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