À trop privilégier le rôle du metteur en scène ou du réalisateur, le XXe siècle a peut-être mésestimé la part de l'acteur dans l'acte de représentation. Au-delà de la simple interprétation d'un rôle, celui-ci est fréquemment engagé dans la totalité du processus créatif, si bien qu'il semble utile de redéfinir sa véritable fonction : jusqu'où peut-il être considéré comme l'auteur de sa partition, voire de la globalité de la mise en scène ? Comment inscrire cette analyse esthétique dans une perspective historique ? Comment les acteurs évoquent-ils leur implication sur un plateau et quels sentiments les réalisateurs nourrissent-ils à leur égard ? Dans quelle mesure l'acteur est-il doté d'une existence irréductible ?
À trop privilégier le rôle du metteur en scène ou du réalisateur, le XXe siècle a peut-être mésestimé la part de l'acteur dans l'acte de représentation. Au-delà de la simple interprétation d'un rôle, celui-ci est fréquemment engagé dans la totalité du processus créatif, si bien qu'il semble utile de redéfinir sa véritable fonction : jusqu'où peut-il être considéré comme l'auteur de sa partition, voire de la globalité de la mise en scène ? Comment inscrire cette analyse esthétique dans une perspective historique ? Comment les acteurs évoquent-ils leur implication sur un plateau et quels sentiments les réalisateurs nourrissent-ils à leur égard ? Dans quelle mesure l'acteur est-il doté d'une existence irréductible ?