Marie Souvestre

1835-1905, Pédagogue pionnière et féministe
Steel DAVID
Date de publication
23 octobre 2014
Résumé
En 1863, à Avon-Fontainebleau, deux amantes inventent, bien avant Camille Sée, avant le collège Sévigné, une école de jeunes filles pas comme les autres, primaire et secondaire à la fois, non religieuse et acceptant uniquement des élèves étrangères. Les éduquer en français, en milieu français, mais selon des principes libéraux anglo-saxons, tel fut le but, appuyé par le ministre réformiste de l'époque, Victor Duruy. L'école s'appelait Les Ruches, ses élèves les Abeilles, les amantes co-directrices Caroline Dussaut et Marie Souvestre. De Caroline Dussaut on sait peu. De Marie Souvestre, dont on retrace ici le parcours, bien plus. Esprit incisif, féministe modérée, pédagogue performante, fille de l'écrivain breton Émile Souvestre, elle fut l'amie de Jules Michelet, d'Édou ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 23 octobre 2014
ISBN 9782753534421
EAN-13 9782753534421
Référence 118218-53
Nombre de pages de contenu principal 210
Format 15.5 x 24 x 1.3 cm
Poids 406 g
  • Marie avant Avon. Bretagne et Paris
  • Reines des Ruches. Une Roosevelt abeille
  • La fuite à Florence. Les Strachey
  • " Olivia " aux Ruches. La Rupture
  • Londres et Allenswood
  • Eleanor Roosevelt à Allenswood
  • Allenswood sans Eleanor. Corinne Robinson
  • Sociabilité cosmopolite
  • La fin et l'après-fin. Eleanor lectrice d'Olivia
  • Rétrospective : Marie pédagogue
  • Rétrospective : Marie féministe
  • Sappho à l'école
En 1863, à Avon-Fontainebleau, deux amantes inventent, bien avant Camille Sée, avant le collège Sévigné, une école de jeunes filles pas comme les autres, primaire et secondaire à la fois, non religieuse et acceptant uniquement des élèves étrangères. Les éduquer en français, en milieu français, mais selon des principes libéraux anglo-saxons, tel fut le but, appuyé par le ministre réformiste de l'époque, Victor Duruy. L'école s'appelait Les Ruches, ses élèves les Abeilles, les amantes co-directrices Caroline Dussaut et Marie Souvestre. De Caroline Dussaut on sait peu. De Marie Souvestre, dont on retrace ici le parcours, bien plus. Esprit incisif, féministe modérée, pédagogue performante, fille de l'écrivain breton Émile Souvestre, elle fut l'amie de Jules Michelet, d'Édouard Rod, d'Alexandre Ribot et, bien qu'incroyante, du grand protestant que fut le pasteur Charles Wagner. Aux Ruches, elle éduqua Anna Roosevelt, devenue Anna Cowles, future conseillère intime du président Theodore Roosevelt, et resta son amie. Sur une autre élève, Dorothy Bussy, traductrice et amie de Gide, auteure d' Olivia (1949), roman qui raconte Les Ruches, elle laissa une empreinte indélébile. Déracinée après une brouille avec sa compagne, elle implanta son école à Londres, dans la villa d'Allenswood, y devenant la " mentoresse ", à vie, cette fois, de la jeune Eleanor Roosevelt, future First Lady. Comme auparavant à Paris, dans la capitale anglaise elle s'entoura d'hommes et de femmes de la haute intelligentsia libérale. Marie Souvestre... ou comment une Parisienne lesbienne, brestoise de naissance, forma la femme du président Franklin Delano Roosevelt, bi-sexuelle, modèle de l'emancipated woman et discrète conseillère, dans son âge avancé, de John F. Kennedy.

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