L'évolution récente de la méthodologie des sciences sociales impose désormais à la recherche historique un suivi individualisé et multidimensionnel des acteurs et de leurs conduites au fil du temps. Il s'agit d'étudier des processus complexes, des agencements de comportements successifs, construits progressivement par chaque acteur, à travers tâtonnements, essais et erreurs. Une telle investigation implique l'utilisation de bases de données informatisées, permettant de transformer une masse d'informations issues de sources multiples en données exploitables. Les articles présents dans ce numéro explicitent cette opération de la plus haute importance, tant sur le plan épistémologique qu'empirique, en histoire et dans les sciences sociales.
L'évolution récente de la méthodologie des sciences sociales impose désormais à la recherche historique un suivi individualisé et multidimensionnel des acteurs et de leurs conduites au fil du temps. Il s'agit d'étudier des processus complexes, des agencements de comportements successifs, construits progressivement par chaque acteur, à travers tâtonnements, essais et erreurs. Une telle investigation implique l'utilisation de bases de données informatisées, permettant de transformer une masse d'informations issues de sources multiples en données exploitables. Les articles présents dans ce numéro explicitent cette opération de la plus haute importance, tant sur le plan épistémologique qu'empirique, en histoire et dans les sciences sociales.