La première partie de ce tome XI de la revue est entièrement consacrée à la linguistique romane avec une description méthodique et savante des traits généraux très particuliers qui caractérisent le parler du croissant marchois, zone tampon située entre l'aire d'oïl et celle d'oc (Maximilien GUÉRIN).On découvrira dans la seconde, plus éclectique, quatre contributions différentes.À la présentation d'une étymologie fondée sur le gaulois du toponyme Sannat, village creusois du croissant (Jean-Pierre LEVET), succède un examen systématique des erreurs de prononciation commises par les étudiants lituaniens apprenant le français (Daiva MICKUNAITYTE).Reposant sur une application judicieuse de rigoureuses méthodes d'analyse linguistiques et grammaticales, l'étude de L'Optimiste d ...
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- Les parlers du Croissant : des parlers de transition
au cœur de l'ère gallo-romane - Maximilien GUÉRIN
PARTIE II
- Notule de toponymie gauloise - Jean-Pierre LEVET
- Erreurs typiques de prononciation des Lituaniens en français langue étrangère - Daiva MICKUNAITYTE
- L'Optimiste de Saverio Naigiziki ou une syntaxe motivée - Youssouf DIAWARA
- Tokharien A nas/ B nes " être ", des horizons eurasiatiques ? - Jean-Pierre LEVET
La première partie de ce tome XI de la revue est entièrement consacrée à la linguistique romane avec une description méthodique et savante des traits généraux très particuliers qui caractérisent le parler du croissant marchois, zone tampon située entre l'aire d'oïl et celle d'oc (Maximilien GUÉRIN).On découvrira dans la seconde, plus éclectique, quatre contributions différentes.À la présentation d'une étymologie fondée sur le gaulois du toponyme Sannat, village creusois du croissant (Jean-Pierre LEVET), succède un examen systématique des erreurs de prononciation commises par les étudiants lituaniens apprenant le français (Daiva MICKUNAITYTE).Reposant sur une application judicieuse de rigoureuses méthodes d'analyse linguistiques et grammaticales, l'étude de L'Optimiste de Saverio Naigiziki introduit avec une grande érudition le lecteur dans les immenses richesses littéraires de la francophonie africaine (Youssouf DIAWARA).Enfin, une tentative d'explication des formes très irrégulières du verbe tokharien A nas-/ B nes- " être " conduit à concevoir une étymologie hypothétique faisant intervenir à l'origine, dans une langue appartenant à la famille indo-européenne tout comme le lituanien et le français, une copule en forme de particule susceptible d'apparaître comme étant d'ascendance eurasiatique dans une comparaison avec une homologue présente dans des réalités très archaïques de l'ensemble japonique, plus particulièrement du japonais le plus ancien (Jean-Pierre LEVET).