Qui, hormis un petit cercle d'amis et de lecteurs éclairés, se souvient encore de Jean Blanzat, cet instituteur d'origine modeste né en 1906 dans la région d'Eymoutiers, entré en littérature dans les années trente ? Romancier de l'intériorité et conteur fasciné par l'au-delà, il nous a laissé, pourtant, une œuvre sombre et forte, saluée en son temps par le Prix de l'Académie française (L'orage du matin, 1942) et le Prix Femina (Le faussaire, 1962). Il est temps de la redécouvrir. Intime de Mauriac et de Paulhan, aux côtés desquels il s'engagea dans la Résistance, sa mémoire demeure étroitement associé à l'aventure des Lettres françaises clandestines. Critique au Figaro littéraire, puis directeur littéraire chez Grasset, l'auteur de L'iguane (1966) fut aussi un infatigab ...
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Passage des témoins Georges-Emmanuel Clancier – Jean Blanzat à moi-même amical Roger Grenier – Jean Blanzat chez Gallimard François Blanzat – Jean Blanzat pendant la seconde guerre mondiale Claire Paulhan – Le fonds Jean Blanzat de l'IMEC
Miroirs du romancier Jean Touzot – Histoire, libertinage et poésie au fil de La Gartempe Jeanne-Marie Baude – L'Autre insolite dans L'iguane Christine Lagarde-Escoffier – A la recherche de soi : le motif du miroir Bernard Baritaud – Jean Blanzat, le romancier au miroir du critique littéraire
Pleins feux sur Le faussaire Anne Clancier – Le Fantastique en Limousin. Jean Blanzat et quelques écrivains limousins Jean-François Migaud – " La seconde semaison ". Quelques réflexions sur l'altérité et l'altération dans Le faussaire Pascal Leonard – Jean Blanzat ou Monsieur Jadis ? Jean-Kely Paulhan – Jouer Le faussaire ? Un exploit pour faire entendre la révolte de Blanzat
Affinités électives Jean Binder – Une pure amitié : Jean Blanzat-Lucien Coutaud Robert Laucournet – Jean Blanzat et Robert Margerit. Les rapports complexes de l'écrivain et de l'éditeur Jean-Kely Paulhan – Blanzat et Guéhenno contre les faussaires : la fidélité en héritage Bernard Baillaud – Jean Blanzat et Jean Paulhan Bernard Cocula – L'instituteur et le bourgeois : surprises de l'amitié Blanzat-Mauriac
Défaite (Nouvelle de Jean Blanzat)
Qui, hormis un petit cercle d'amis et de lecteurs éclairés, se souvient encore de Jean Blanzat, cet instituteur d'origine modeste né en 1906 dans la région d'Eymoutiers, entré en littérature dans les années trente ? Romancier de l'intériorité et conteur fasciné par l'au-delà, il nous a laissé, pourtant, une œuvre sombre et forte, saluée en son temps par le Prix de l'Académie française (L'orage du matin, 1942) et le Prix Femina (Le faussaire, 1962). Il est temps de la redécouvrir. Intime de Mauriac et de Paulhan, aux côtés desquels il s'engagea dans la Résistance, sa mémoire demeure étroitement associé à l'aventure des Lettres françaises clandestines. Critique au Figaro littéraire, puis directeur littéraire chez Grasset, l'auteur de L'iguane (1966) fut aussi un infatigable lecteur et un découvreur de talents. Il nous a quittés en 1977, la même année que le peintre Lucien Coutaud, son grand ami de toujours. Cet ouvrage, qui réunit les actes du premier colloque consacré à Jean Blanzat, éclaire d'un nouveau jour les différentes facettes de l'homme et de l'écrivain. Témoignages, documents inédits, évocations, analyses : autant de points de vue qui permettent de suivre un itinéraire singulier, dans ses moments marquants comme dans ses rencontres capitales, tout en ressuscitant les interrogations inquiètes d'un siècle dont il fut assurément l'un des passants mémorables.