Inscrits dans des systèmes dynamiques, les lieux de culte se définissent comme des espaces de tension et d'appropriation, où les rites prennent sens avec la pratique de cultores dont l'appartenance éventuelle à différentes communautés incite à s'interroger sur la manière dont chacun d'eux s'approprie ce paysage religieux. L'ouvrage vise à faire percevoir les logiques relationnelles à l'œuvre autour des lieux de culte par l'examen des vestiges archéologiques et cultuels, des inscriptions religieuses et des sources littéraires afin d'observer la continuité, l'adaptation ou, dans la durée, la conversion de ces espaces, privés ou publics, à Rome ou dans les provinces.
Le Canopisme commence à Eleusis (Strabon, XVII, 1, 16). Quelques réflexions sur un territoire sacré à scandale
" Honore le dieu et oublie les hommes ! " Pausanias et la difficile cohabitation entre hommes et divinités
La pratique religieuse de l'esclave et du maître dans la domus : phénomènes de cohabitation dissymétrique
La zone sacrée du Timave : carrefour culturel et cultuel dans l'arc nord-adriatique
Cohabitations religieuses dans le district aurifère d'Alburnus Maior en Dacie
Civils et militaires dans le paysage religieux de Mayence sous le Haut Empire
Cohabitations de dédicaces dans l'Asclépiéion de Pergame. Divinités – Textes – Supports
Condividere il sacro. Collettività, contaminazioni e identità sociali nei santuari del mondo latino
Les classes populaires de Rome et l'intégration par les cultes : le cas de Silvanus
Conclusion
Inscrits dans des systèmes dynamiques, les lieux de culte se définissent comme des espaces de tension et d'appropriation, où les rites prennent sens avec la pratique de cultores dont l'appartenance éventuelle à différentes communautés incite à s'interroger sur la manière dont chacun d'eux s'approprie ce paysage religieux. L'ouvrage vise à faire percevoir les logiques relationnelles à l'œuvre autour des lieux de culte par l'examen des vestiges archéologiques et cultuels, des inscriptions religieuses et des sources littéraires afin d'observer la continuité, l'adaptation ou, dans la durée, la conversion de ces espaces, privés ou publics, à Rome ou dans les provinces.