Tensions toniques

Les récits de Marie-Hélène Lafon
Jean KAEMPFER
Collection
Archipel Essais
Date de publication
30 juin 2012
Résumé
La matière romanesque prépondérante de Marie-Hélène Lafon, c'est un coin de pays rugueux, au nord du Cantal, où la beauté des " choses vertes " contraste avec la déréliction morale de ceux qui sont restés : fratries vieillissantes régnant, dans leurs maisons devenues trop grandes, sur des domaines agricoles en déclin. Cette délégitimation formidable de la paysannerie, qui a périmé en quelques décennies un ordre immuable, Marie-Hélène Lafon a entrepris de la porter à la présence littéraire – sans pathos, mais non sans tendresse. Heureuse ambivalence de la fiction, où l'ironie et l'implication peuvent ainsi composer leurs effets! La " tentative de restitution " (Claude Simon) engagée par Marie-Hélène Lafon trouve là sa tonicité, sa tension propres, comme en témoignent les ... Lire la suite
FORMAT
Livre relié
14.00 €
Ajout au panier /
Actuellement Indisponible
ISSN 00448613
Date de première publication du titre 16 juillet 2012
ISBN 9782940355150
EAN-13 9782940355150
Référence 114130-70
Nombre de pages de contenu principal 192
Format 13.5 x 22.5 x 1.5 cm
Poids 286 g

Jean Kaempfer — Avant-propos

Marie-Hélène Lafon — Lectures séminales
Sangliers

Stéphanie Métrailler — Un " magasin des antiquités catholiques "

Edith Boyer-Malzac — De la tribu à la fratrie

Nicolas Rutz — La propreté, entre comportement individuel et jugement collectif

Delphine Abrecht — Esthètes contrariés

Christine Savoy — Les femmes et leur rapport au corps

Denis Bussard — Marie, de la rumination à l'ataraxie

Jean Kaempfer— Heureuse ambivalence de la fiction

La matière romanesque prépondérante de Marie-Hélène Lafon, c'est un coin de pays rugueux, au nord du Cantal, où la beauté des " choses vertes " contraste avec la déréliction morale de ceux qui sont restés : fratries vieillissantes régnant, dans leurs maisons devenues trop grandes, sur des domaines agricoles en déclin. Cette délégitimation formidable de la paysannerie, qui a périmé en quelques décennies un ordre immuable, Marie-Hélène Lafon a entrepris de la porter à la présence littéraire – sans pathos, mais non sans tendresse. Heureuse ambivalence de la fiction, où l'ironie et l'implication peuvent ainsi composer leurs effets! La " tentative de restitution " (Claude Simon) engagée par Marie-Hélène Lafon trouve là sa tonicité, sa tension propres, comme en témoignent les études réunies dans ce volume.

Recommandations