Les squats, ces bâtiments vides occupés sans droit ni titre, ont souvent mauvaise presse. Illégaux, insalubres, ils causeraient des troubles dans l'ordre public et constitueraient de ce fait un " problème social " à éradiquer. Inversement, ils sont aussi présentés comme des lieux d'émancipation, des espaces de solidarité et de liberté face à une société supposée corrompue et aliénante. C'est à une vision plus nuancée qu'invite la lecture de cet opuscule, fondé sur une longue enquête ethnographique. Le squat fonctionne finalement comme un " miroir social " : il reflète à la fois les vulnérabilités et les résistances à l'œuvre dans la société contemporaine.
Les squats, ces bâtiments vides occupés sans droit ni titre, ont souvent mauvaise presse. Illégaux, insalubres, ils causeraient des troubles dans l'ordre public et constitueraient de ce fait un " problème social " à éradiquer. Inversement, ils sont aussi présentés comme des lieux d'émancipation, des espaces de solidarité et de liberté face à une société supposée corrompue et aliénante. C'est à une vision plus nuancée qu'invite la lecture de cet opuscule, fondé sur une longue enquête ethnographique. Le squat fonctionne finalement comme un " miroir social " : il reflète à la fois les vulnérabilités et les résistances à l'œuvre dans la société contemporaine.