Le street art est à la mode : le muralisme apparaît aux yeux des municipalités comme une opportunité pour réhabiliter le paysage urbain, fomenter le tourisme, l'activité économique et culturelle. Dans un même temps, le tag et le graffiti continuent d'être interdits par la loi, traqués par la police, méprisés de l'opinion publique. Alors qu'est-ce qui lie encore ces différentes facettes de la créativité urbaine, des contre-cultures illégales à la culture mainstream du street art ?Nous reviendrons ici sur le passé, le présent et l'avenir du phénomène pluriel de l'art urbain pour en saisir son évolution, sa réception sociopolitique ainsi que sa fragilité actuelle.
1. La sensibilité " anti " de la création murale illégale
2. Une posture municipale ambiguë : entre persécution et mécénat
3. La récupération institutionnelle de l'art urbain
4. Quel avenir pour le street art ?
Conclusion
Bibliographie
Le street art est à la mode : le muralisme apparaît aux yeux des municipalités comme une opportunité pour réhabiliter le paysage urbain, fomenter le tourisme, l'activité économique et culturelle. Dans un même temps, le tag et le graffiti continuent d'être interdits par la loi, traqués par la police, méprisés de l'opinion publique. Alors qu'est-ce qui lie encore ces différentes facettes de la créativité urbaine, des contre-cultures illégales à la culture mainstream du street art ?Nous reviendrons ici sur le passé, le présent et l'avenir du phénomène pluriel de l'art urbain pour en saisir son évolution, sa réception sociopolitique ainsi que sa fragilité actuelle.